« Ne crains rien. Je suis Jésus, Je suis le Dieu de Paix ! » |
Durant quelques décennies, la spiritualité du Cœur, pour diverses raisons, a été comme mise en veilleuse... mais elle revient avec toujours plus d’actualité !
Pourquoi ? L’homme devenu si peu capable d’amour, comme l’avait annoncé Jésus à Ste Gertrude au 12ème siècle, cherche une source où s’abreuver : celle de ce Dieu d’amour qui meurt pour lui sur une croix... Y a-t-il un lieu plus signifiant de son amour démesuré ?
L’homme porte une attention plus précise à la personne du Christ. Dieu s’est montré à travers son Fils, comme le dit explicitement Vatican II dans Lumen Gentium :
« En se faisant homme, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à chaque homme. Il a travaillé avec des mains d’homme, il a pensé avec une intelligence d’homme, il a agi avec une volonté d’homme, il a aimé avec un cœur d’homme. »
Ainsi, nous pouvons vivre dans la proximité d’un Dieu qui aime... Quand on dit aux gens que Dieu est avec eux, à côté d’eux, cela les touche. Le Christ était pleinement homme, réel dans son Incarnation : ce n’est pas une idée vague…mais c’est une vraie personne que les hommes et les femmes sont invités à suivre…
Non ! Le Cœur blessé du Christ est perçu comme une porte ouverte vers le Père. Il est le pivot de la foi, le centre où tout converge. Chaque créature est un mot d’amour ; et le Cœur du Christ est l’ultime mot d’amour que Dieu adresse à l’humanité.
Les chrétiens vénèrent en lui le symbole de l’amour humain et divin porté aux hommes par Jésus. Il figure la finalité de l’œuvre de Dieu, qui est la communion d’amour entre Dieu et l’humanité.
Ce Cœur incomparable unit les deux. Dans la dévotion au Sacré-Cœur, l’accent peut être mis sur le cœur comme lieu des souffrances du Christ ou sur le cœur comme instrument et lieu de passage de l’Esprit-Saint et des grâces accordées aux hommes.