« Quand une âme est étendue sur ma Croix et s'y abandonne, cette âme me glorifie, elle est proche de moi » |
Nous pensons que ce Message de Jésus - donné en juin 1923 - est d’autant plus reçu qu’il est comme authentifié, comme soutenu par des textes d’Eglise, c’est pourquoi nous prenons la liberté de retranscrire quelques-uns de ceux-ci : ils enrichiront le sujet.
Le Père Pillet msc a présenté une thèse sous le titre :
« Le plus bel Amour du monde »
En ce qui concerne le chapitre "L’appel au monde" voici comment le Père Pillet l’introduisait :
« Nous n’avons pas trouvé de meilleure introduction à ce chapitre que ce numéro de la constitution pastorale sur l’Eglise dans le monde de ce temps “Gaudium et Spes”.
On comprendra aussi que ce “Message d’Amour” transmis par Josefa, n’a qu’un but : réveiller la foi en l’amour de Dieu et conduire les hommes à la connaissance profonde, dans l’Eglise, de l’Evangile, de Jésus, révélation parfaite du Père ; et c’est l’Esprit-Saint qui agit en nous, nous acheminant à cette connaissance expérimentale dans la foi, nous donnant le goût et le sens de cette vie divine :
En quels termes Jésus s’exprime-t-il ? :
« Je suis l’Amour. Mon Cœur ne peut plus contenir la flamme qui le dévore ».
« J’aime à tel point les âmes, que j’ai donné ma vie pour elles ».
« Pour leur amour, j’ai voulu rester dans le tabernacle. Depuis 20 siècles, je demeure là, nuit et jour, voilé sous les apparences du pain et caché dans l’hostie, supportant par amour, l’oubli, la solitude, les mépris, les blasphèmes, les outrages, les sacrilèges… »
« Pour l’amour des âmes, j’ai voulu leur laisser le sacrement de pénitence, afin de leur pardonner, non pas une fois ou deux, mais aussi souvent qu’elles auront besoin de recouvrer la grâce. Là, je les attends… Là, je désire qu’elles viennent se laver de leurs fautes, non avec de l’eau, mais dans mon propre sang ».
« Au cours des siècles, J’ai révélé, de différentes manières, mon Amour pour les hommes : Je leur ai montré combien le désir de leur salut Me consume. Je leur ai fait connaître mon Cœur. Cette dévotion a été comme une lumière répandue sur le monde. Elle est aujourd’hui le moyen dont se servent, pour toucher les cœurs, la plupart de ceux qui travaillent à étendre mon Règne ».
« Je veux maintenant quelque chose de plus, car si Je demande l’amour pour répondre à celui qui Me consume, ce n’est pas le seul retour que Je désire des âmes : Je désire qu’elles croient en ma Miséricorde, qu’elles attendent tout de ma Bonté, qu’elles ne doutent jamais de mon Pardon ».
« Je suis Dieu, mais Dieu d’Amour ! Je suis Père, mais un Père qui aime “avec tendresse et non avec sévérité”. Mon Cœur est infiniment saint, mais aussi infiniment sage et, connaissant la misère et la fragilité humaines, Il s’incline vers les pauvres pécheurs avec une Miséricorde infinie ».
« J’aime les âmes après qu’elles ont commis leur premier péché, si elles viennent Me demander humblement pardon.... Je les aime encore, quand elles ont pleuré leur second péché et, si cela se répète, Je ne dis pas un milliard de fois, mais des millions de milliards, Je les aime et leur pardonne toujours, et Je lave, dans le même sang, le dernier comme le premier péché ! ».
« Je ne Me lasse pas des âmes et mon Coeur attend sans cesse qu’elles viennent se réfugier en Lui, et cela d’autant plus, qu’elles sont plus misérables ! Un père n’a-t-il pas plus de soin de l’enfant malade que de ceux qui se portent bien ? Pour lui, sa sollicitude et ses délicatesses ne sont-elles pas plus grandes ? Ainsi, mon Coeur répand-Il sur les pécheurs, avec plus de largesse encore que sur les justes, sa Compassion et sa Tendresse ».
« Voilà ce que Je désire expliquer aux âmes : J’enseignerai aux pécheurs que la Miséricorde de mon Coeur est inépuisable ; aux âmes froides et indifférentes, que mon Coeur est un Feu qui veut les embraser, parce qu’Il les aime ; aux âmes pieuses et bonnes, que mon Coeur est le Chemin pour avancer vers la perfection et arriver en sécurité au terme bienheureux. Enfin, aux âmes qui Me sont consacrées, aux prêtres, aux religieux, à mes Ames choisies, Je demanderai, une fois de plus, qu’elles Me donnent leur amour et ne doutent pas du Mien, mais surtout qu’elles Me donnent leur confiance et ne doutent pas de ma Miséricorde ! Il est si facile d’attendre tout de mon Coeur ».
« Je veux pardonner. Je veux régner. Je veux pardonner aux âmes et aux nations. Je veux régner sur les âmes, sur les nations et sur le monde entier. Je veux répandre ma Paix jusqu’aux extrémités du monde. Je suis la Sagesse et le Bonheur, Je suis l’Amour et la Miséricorde, Je suis la Paix. Je régnerai » !
« Pour effacer l’ingratitude, Je répandrai un torrent de Miséricorde. Pour réparer les offenses, Je prendrai des victimes qui obtiendront le pardon.... Oui, il y a dans le monde beaucoup d’âmes qui désirent Me plaire.... Il y a encore des âmes généreuses qui Me donneront tout ce qu’elles ont, afin que Je me serve d’elles selon mes Désirs et ma Volonté ».
« Pour régner, Je commencerai par faire Miséricorde, car mon Règne est de Paix et d’Amour : Voilà la fin que Je veux réaliser, voilà mon ŒUVRE D’AMOUR » !.
« J’adresse mon Appel à tous : aux âmes consacrées et à celles du monde, aux justes et aux pécheurs, aux savants et aux ignorants, à ceux qui commandent et à ceux qui obéissent. À tous, Je viens dire : si vous voulez le bonheur, Je le suis. Si vous cherchez la richesse, Je suis la Richesse infinie. Si vous désirez la paix, Je suis la Paix. Je suis la Miséricorde et l’Amour ! Je veux être le Roi !. »
« Je veux que le monde connaisse mon Cœur. Je veux que l’on sache mon Amour. Les hommes savent-ils ce que J’ai fait pour eux ? ».
« Voici que Je viens leur dire qu’en vain cherchent- ils le bonheur, en dehors de Moi, ils ne le trouveront pas.... »
Comme au temps où il enseignait aux foules de Palestine, Jésus invente cette parabole :
Un père avait un fils unique.
Puissants, riches, entourés de nombreux serviteurs et de tout ce qui fait l’honneur, le bien-être et l’agrément de la vie, rien ni personne, ne manquait à leur félicité. Le fils suffisait à son père, le père à son fils, tous deux trouvaient l’un dans l’autre le parfait bonheur, tandis que leurs coeurs, nobles et généreux, s’inclinaient, pleins de charité, vers la moindre misère d’autrui.
Or, il arriva qu’un jour, un des serviteurs de ce maître très bon, tomba malade. Sa maladie devint bientôt si grave que, pour l’arracher à la mort, il n’y eut plus d’espoir que dans les soins les plus assidus et les remèdes les plus énergiques.
Mais ce serviteur était chez lui, pauvre et seul. Que faire pour lui ?... L’abandonner et le laisser mourir ?... La bonté de son maître ne peut s’y résoudre. Envoyer à l’infortuné l’un de ses autres serviteurs ?... Mais son coeur pourra t il se reposer en paix sur des soins donnés par intérêt plus que par affection.
Ému de compassion, il appelle son fils et lui confie son inquiétude. Il lui expose l’état de ce pauvre homme, sur le point de mourir. Il ajoute que des soins attentifs et de tous les instants, pourraient encore le guérir et lui assurer une longue vie.
Le fils, dont le coeur bat à l’unisson de celui de son père, s’offre, si telle est sa volonté, à le soigner avec toute sa vigilance, sans épargner ni peines, ni fatigues, ni veilles, jusqu’à ce qu’il lui ait rendu la santé.
Le père y consent. Il fait le sacrifice de la douce compagnie de ce fils qui, s’arrachant à la tendresse paternelle, se constitue serviteur et descend chez celui qui est, en réalité, son propre serviteur.
Il passe ainsi plusieurs mois au chevet du malade, le veillant avec une délicatesse attentive, lui prodiguant mille soins, pourvoyant, non seulement à tout ce que nécessite sa guérison, mais aussi son bien-être, jusqu’à ce qu’il arrive enfin à le rendre à la vie.
Alors, le serviteur, rempli d’admiration à la vue de ce que son maître a fait pour lui, lui demande comment il pourra jamais lui témoigner sa reconnaissance et répondre à une si merveilleuse et insigne charité.
Le fils lui conseille d’aller à son père et, puisqu’il est guéri, de s’offrir à lui, en retour de sa grande libéralité, pour être désormais l’un de ses plus fidèles serviteurs.
Cet homme se présente donc à son maître. Dans le sentiment de ce qu’il lui doit, il exalte sa charité et, ce qui est mieux encore, il s’offre à le servir désormais sans aucun intérêt, car il sait bien qu’au service d’un tel maître, il n’a pas besoin d’être payé comme un serviteur, puisqu’il a été traité et aimé comme un fils !
« Cette parabole n’est qu’une faible image de mon Amour pour les hommes et de la réponse que J’attends d’eux. Je l’expliquerai peu à peu, afin que tous connaissent enfin mon Cœur ! »
Dieu créa l’homme par amour. Il le plaça sur la terre en de telles conditions, que rien ne put, ici bas, manquer à son bonheur, en attendant l’éternelle félicité. Mais pour y avoir droit, il devait garder la loi douce et sage imposée par son Créateur.
L’homme infidèle à cette loi, tomba gravement malade : Il commit le premier péché. ‘L’homme ‘, c’est-à-dire le père et la mère, la souche du genre humain. Toute sa postérité fut donc souillée de sa souillure. En lui, l’humanité tout entière perdit le droit au parfait bonheur que Dieu lui avait promis et dut désormais peiner, souffrir et mourir.
Or, Dieu, dans sa Béatitude, n’a besoin ni de l’homme ni de ses services. Il se suffit à Lui-même. Sa gloire est infinie et rien ne peut la diminuer.
Cependant, infiniment Puissant, Il est aussi infiniment Bon. Laissera t Il souffrir, puis mourir, l’homme créé par amour ? Bien au contraire, Il lui donnera une nouvelle preuve de cet Amour et, en face d’un mal d’une telle gravité, Il mettra un remède d’un prix infini : une des Trois Personnes de la Très Sainte Trinité prendra la nature humaine et réparera divinement le mal causé par le péché.
Le Père donne son Fils, Le Fils sacrifie sa Gloire. Il descend sur la terre, non en qualité de Seigneur, de Riche ou de Puissant, mais dans la condition de Serviteur, de Pauvre et d’Enfant.
La vie qu’Il mena ici-bas, tous vous la connaissez.
Vous savez comment, dès le premier moment de mon Incarnation, Je Me soumis à toutes les misères de la nature humaine.
Enfant, Je souffris déjà du froid, de la faim, de la pauvreté et des persécutions. Dans ma vie d’ouvrier, Je fus bien souvent humilié et dédaigné comme le fils d’un pauvre charpentier. Que de fois, mon Père adoptif et Moi, après avoir porté le poids d’une longue journée de travail, nous trouvions-nous le soir, avoir à peine gagné de quoi subvenir aux besoins de la famille !... ainsi ai-Je vécu trente ans.
Alors, abandonnant la douce compagnie de ma Mère, Je Me consacrai à faire connaître mon Père Céleste et à tous J’enseignai que Dieu est Charité.
Je passai en faisant le bien aux corps et aux âmes : aux malades, Je donnai la santé ; aux morts, la vie ; aux âmes... Ah ! les âmes !... Je leur rendis la liberté perdue par le péché, et leur ouvris les portes de la vraie et éternelle Patrie.
Car l’heure vint où, pour acheter leur salut, le Fils de Dieu voulut donner jusqu’à sa propre Vie.
Et comment mourut-Il ?... entouré d’amis ?... acclamé comme un Bienfaiteur ?...Vous savez bien que le Fils de Dieu n’a pas voulu mourir ainsi : Lui qui n’avait répandu que l’Amour, Il fut victime de la haine.... Lui qui apportait la Paix au monde, Il fut l’objet de la cruauté la plus acharnée.... Lui qui venait rendre la Liberté aux hommes, Il fut emprisonné, lié, maltraité, calomnié et mourut enfin sur une croix, entre deux voleurs, méprisé et délaissé, pauvre et dépouillé de tout !
« Ainsi se livra-t-Il pour le salut de l’homme. Ainsi accomplit-Il l’OEUVRE pour laquelle Il avait quitté la Gloire de son Père : l’homme était malade et le Fils de Dieu descendit vers lui. Non seulement Il lui rendit la vie, mais Il lui mérita les forces et les moyens nécessaires pour acquérir ici-bas le trésor d’une éternelle félicité »
Jésus introduit la seconde partie par cette parole :
« Comment l’homme a-t-il répondu à une semblable faveur ? À l’exemple du serviteur, s’est-il offert au service de son Maître, sans autre intérêt que les siens ?... »
Dans la suite, Jésus distingue les différentes réponses de l’homme à son Dieu…..
Père Pillet msc : "Le plus bel Amour du monde"
En diaporama : La Miséricorde au coeur du Message