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Mois de Marie

Pourquoi le mois de Marie ?

Il est difficile de dire précisément pourquoi le mois de mai est associé à la Vierge Marie. Le mois de mai ne comporte pas traditionnellement une grande fête mariale comme les mois d’août ou de décembre. En Europe, le mois de mai c’est le mois des fleurs, le mois où le printemps se manifeste dans toute sa vitalité. Alphonse X le Sage (1221-1284) avait associé dans un de ses poèmes la beauté de Marie à celle du mois de mai, Il y a très probablement un lien entre la beauté de la flore qui se déploie au mois de mai et notre Mère du ciel : « la Reine du Ciel ».
A de très nombreuses reprises « Reine du Ciel » s’est adressé à Sœur Josefa comme une Mère, l’appelant « ma fille » et l’accompagnant à vivre et à recueillir les messages de son Fils : Jésus.
Revenons durant ce mois de mai sur les paroles et actions que Marie a laissé à sa fille : Josefa !



3 octobre 1920, 1ère apparition de La vierge Marie à Josefa :

« … Le soir du dimanche 3 octobre, Dans le petit dortoir solitaire, Josefa qui ne peut dormir, prie sa Mère du ciel. « Je récitai les litanies de la Très Sainte Vierge - écrit- elle - puis je lui dis de tout mon cœur ce que je ne cesse de lui demander depuis bien des jours : Ma Mère ! Je vous en supplie pour l’amour de Dieu, ne permettez pas que je sois trompée et faites connaître si tout cela est vrai ou non.
«  Au moment même, j’entendis comme le pas léger de quelqu’un qui vient et je vis tout à coup, debout près de mon lit, une personne vêtue de blanc, enveloppée d’un long voile. Sa physionomie était très fine, ses mains croisées. Elle me regarda avec beaucoup de douceur et dit : « - Ma fille, tu n’es pas trompée…. » « Elle disparut, me laissant une paix inexprimable. » C’est le passage de la Reine du ciel. »

PRIERE D’UNION TOTALE AVEC L’AMOUR ET LA VOLONTE DE DIEU

PRIERE D’UNION TOTALE AVEC L’AMOUR ET LA VOLONTE DE DIEU :

Le vendredi 15 octobre 1920, La Vierge Marie donne cette prière à Josefa pour la fortifier dans sa Prière. Elle l’invite à rester toujours étroitement lié à Dieu, le Père bon et miséricordieux, pour que toute son existence soit absorbée par Lui, avec le désir sincère de se consacrer entièrement à faire sa volonté, en laissant de côté ses propres désirs pour suivre ce que Dieu veut pour elle. C’est une demande d’union totale avec l’amour et la volonté de Dieu.

« O Père bon et miséricordieux, regardez votre enfant et faites-la tellement vôtre qu’elle se perde en votre Cœur. O mon Père, que mon unique désir soit d’accomplir toujours votre Très Sainte Volonté. »



« Prie avec humilité et confiance … Crois-Moi, ma fille, c’est ainsi que tu ne te tromperas pas. »

Attardons-nous maintenant sur un extrait d’’Un Appel à l’Amour’ du 8 décembre 1920. Il met en lumière les thèmes de la lutte spirituelle, de la guidance divine, et de la relation intime entre la Vierge Marie et les croyants. Il invite à la réflexion sur la manière dont la foi et la dévotion peuvent offrir du soutien dans les moments difficiles.

« Ce jour ne peut se lever sans que la Très Sainte Vierge l’illumine de sa présence. Elle en a hâte, sans doute, car dès l’aurore, Elle apparaît à son enfant : « - Ma fille, ne crains jamais ni les souffrances, ni les sacrifices, les chemins de Dieu sont ainsi faits » » . La Vierge Marie souligne l’importance de l’humilité, en reconnaissant que tout est grâce divine, et de la prière, surtout dans les moments de tentation ou de faiblesse spirituelle.

« Si tu veux sortir victorieuse des assauts de l’ennemi, Je te recommande deux choses : … humilie-toi, car tu n’es rien et tu ne mérites rien... tout est grâce de ton Dieu ; quand tu te trouves abandonnée, environnée de tentations, quand ton âme est froide et sans force pour combattre, ne laisse jamais la prière. » »

Elle nous invite à toujours chercher le soutien en la Vierge, “Mère ici-bas” donnée par le Fils, pour trouver en elle la confiance et à la foi.

« Prie avec humilité et confiance … Crois-Moi, ma fille, c’est ainsi que tu ne te tromperas pas. »
« Reçois ma bénédiction. Tu sais bien que Je suis ta Mère ! »



Tendresse et amour, intimité et Sacré.

Le 25 décembre 1920, Josefa nous offre un récit émouvant, elle décrit avec générosité sa vision vécue pendant la messe de minuit. Le texte est riche en imagerie et symbolisme religieux, évoquant la scène biblique de la Nativité avec une touche personnelle et intime. Josefa répond à l’appel divin, le même appel qui a guidé les bergers vers la crèche.

« Pendant la messe de minuit, j’étais déjà au milieu de la chapelle pour aller à la Sainte Table, quand je vis venir la Sainte Vierge au-devant de moi. Elle tenait dans ses bras l’Enfant-Jésus recouvert d’un voile blanc qu’Elle enleva dès que j’eus communié. Il était vêtu d’une petite chemise blanche et ses petites Mains croisées sur sa Poitrine. Elle souleva légèrement l’Enfant qui était étendu dans ses bras. Le Petit Jésus ouvrit les siens et caressa sa Mère. Ensuite, de sa petite Main droite, Il semblait me demander la mienne et je la Lui donnai. Il saisit mon doigt et le garda serré dans sa Main. Une odeur délicieuse, je ne sais laquelle, les enveloppait tous deux. »

Elle décrit l’Enfant-Jésus comme étant vêtu d’une “petite chemise blanche”, symbole de pureté et d’innocence. L’Enfant-Jésus va jusqu’à saisir le doigt de Josefa, un geste qui évoque la connexion humaine et divine. Puis la Sainte Vierge invite Josefa à baiser les pieds de la Vierge pour souligner encore plus la complicité qui va l’unir à Jésus durant les 3 années à venir.

«  La Sainte Vierge souriait, puis Elle me dit : « - Ma fille, baise les Pieds de Celui qui est ton Dieu et qui sera ton Compagnon inséparable si tu ne Le repousses pas. Ne crains rien. Approche-toi : Il est tout Amour ! » « Je baisai ses petits Pieds, Il me regarda. Ensuite, Il croisa ses petits bras sur sa poitrine. »

Les couleurs et les textures dans ce passage jouent un rôle important. La tunique blanche et le manteau rose pâle de la Sainte Vierge, ainsi que la chemise légère de l’Enfant-Jésus, contribuent à une atmosphère de douceur et de délicatesse.

« La Sainte Vierge était vêtue d’une tunique blanche et d’un manteau rose très pâle, son voile aussi était rose, mais d’une étoffe plus fine. La petite chemise de l’Enfant était d’un tissu que je ne connais pas. C’était léger comme de l’écume.... Il avait autour de sa petite Tête une auréole de lumière et la Sainte Vierge aussi. »
La Sainte Vierge nous offre un moment de tendresse et d’amour reflétant la nature de notre relation entre l’humain et le divin, et de l’intimité avec le sacré.

 
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