« L'âme qui aime véritablement, ne mesure pas ce qu'elle fait et ne pèse pas ce qu'elle souffre » |
Le premier jour de la semaine, Marie-Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu’il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau et nous ne savons pas où on l’a mis
Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant, il n’entre pas. Simon-Pierre qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il VIT ET IL CRUT.
Jusque là, en effet, les disciples n’avaient pas vu que, d’après l’Ecriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
Dans les Évangiles, nous ne trouvons aucun récit d’apparition de Jésus ressuscité à sa mère. On peut sans doute attribuer ce silence au fait qu’un tel témoignage n’aurait pas été reçu par ceux qui niaient la Résurrection du Seigneur. D’autre part, les Évangiles ne rapportent que ce qui est nécessaire pour notre connaissance du Salut par le Christ.
Mais, il n’est pas pensable que la Vierge, présente dans la première communauté des disciples, ait été exclue du nombre de ceux qui ont rencontré son Fils ressuscité d’entre les morts.
Au contraire, il est vraisemblable que la première personne à qui Jésus ressuscité est apparu a été sa mère. Son absence du groupe de femmes qui s’est rendu au tombeau à l’aube peut constituer un indice du fait qu’elle avait déjà rencontré Jésus. Le caractère unique et spécial de sa présence au Calvaire et son union parfaite à son Fils dans ses souffrances suggèrent une participation très particulière au mystère de la résurrection.
........... Selon une perspective humaine, on peut dire que les événements de l’Evangile que nous célébrons liturgiquement durant la Semaine Sainte ont été le pire des temps : Jésus le Fils de Dieu est humilié, crucifié et mis à mort par des hommes méchants. Cependant, dans la foi, nous savons que c’était « le meilleur des temps » – puisque c’est précisément par ces événements que nous trouvons le salut et l’accès au Royaume : « par ses blessures, nous sommes guéris » (1 Pierre 2, 24).
Le grand message de ces jours-ci, c’est que de tout mal, Dieu peut faire sortir un bien ! S’il permet la mort de son Fils unique, c’est pour que, par sa Résurrection, nous puissions nous-mêmes accéder à une vie nouvelle. Son offrande sur la Croix a détruit la mort pour toujours, et nous a ouvert les portes du ciel. Nous pouvons alors vivre dans la joie pascale, car notre destin, c’est le Royaume !
C’est difficile, certes, de se sentir joyeux en ce « pire des temps » de la pandémie. ..... Nous sommes tous affectés.... Dans ce temps de grande souffrance mondiale, il semble que beaucoup de gens se mettent à chercher le Dieu qui sauve.
Si nous croyons que Dieu fait tout contribuer au bien de ceux qui l’aiment (cf. Romains 8, 28), nous pouvons affirmer qu’il fera des merveilles à travers l’épreuve actuelle.Prions pour notre monde, que le Dieu de bonté, qui de tout mal peut faire sortir le bien, puisse toucher des cœurs de sa miséricorde, et qu’ainsi, ce soit enfin « le meilleur des temps ».
Que le Seigneur ressuscité, vainqueur du péché et de la mort, soit votre soutien à tous, particulièrement les plus faibles et les plus nécessiteux.A tous, je redis avec affection : le Christ est ressuscité ! Il conduit toute l’humanité sur des sentiers de justice, d’amour et de paix !