« Je tiens les yeux fixés sur toi, toi fixe les tiens sur moi et abandonne-toi » |
Nous l’avons dit : le choix de ce thème était inspiré ! Le monde actuel a un besoin immense de consolation ! Voyez-vous le Père prendre l’humanité sur son coeur ? Ce n’est pas une illusion ! Un père souffre du moindre mal de son enfant... Que dire de notre Père créateur éprouvant jusqu’à la moindre peine, toutes les souffrances de ses enfants qui, dans ces dernières années, deviennent un fardeau insupportable...
Oui, il vient de se dérouler une fois encore, un colloque dont la régularité, depuis plus de 20 ans, souligne l’engagement des "Amis du Sacré-Coeur", soucieux de mieux approfondir et de faire connaître ce Message de Jésus.
Voilà un thème inhabituel, et cependant cet appel de Jésus court tout le long du livre "Un Appel à l’Amour". Vous ne pouvez refermer ce livre sans l’avoir remarqué et surtout sans en être si touché que, vous aussi, vous entrevoyez la manière dont vous allez désormais, avec l’aide de l’Esprit-Saint, vous mettre ’en route’. En union de Coeur avec Jésus, vous travaillerez désormais avec Lui pour le salut des âmes et la gloire du Père : Cela seul, a du prix pour Jésus, cela seul le "console". Retour ligne manuel
Il nous faut demander la grâce de comprendre et la grâce d’aimer jusque là..
Ce thème n’est-il pas précisément adapté au temps que nous vivons ? Oui, le Seigneur a besoin d’être consolé par "les veilleurs de l’Amour" que nous voulons être, mais aussi nos contemporains ont le plus grand besoin de recevoir la CONSOLATION que Jésus a promise à ses Apôtres mais qu’Il veut maintenant déverser dans chaque coeur si blessé, si déçu, si désespéré, si seul.... Aucune de nos peines ne laisse Jésus, Marie indifférents... L’Esprit-Saint nous est promis.... Préparons-nous à le recevoir...
« Consoler » : con - soler. L’un est seul… je me fais proche de lui… dans sa solitude, dans son attente, dans sa vie remplie de joies, de peines, de souffrances … Et ainsi, nous nous consolerons l’un l’autre....
Jésus, la veille de sa mort, voyant l’immense peine de ses amis, à qui il vient d’annoncer son ultime départ, plein de compassion et ne pouvant se résoudre à les laisser seuls, leur promet « l’Esprit Consolateur » ! Précisément pour les consoler !
Le 5 juin 1920, Josefa ‘voit’ les péchés qui submergent le monde et elle ressent l’intime souffrance du Coeur de Jésus. Elle s’offre alors pour consoler « le Cœur blessé de Jésus » : une blessure visible… mais combien plus, signe d’une blessure invisible qui fut infligée au Cœur du Père ! « Qu’as-tu fait là » ? dira-t-il à Adam !
Une blessure... une brisure...., une rupture… !
Qui comprendra ? Seule, Marie rendra ‘justice’ au Père… l’aimera parfaitement, comblant ainsi l’imperfection de l’amour humain qui est le nôtre…
Marie ‘consolatrice du Cœur de Dieu ‘ … Marie ‘ Joie de Dieu ‘. Marie a aimé Dieu plus que toute l’humanité ensemble, elle l’a aimé en notre nom à tous…
Suite de cette présentation de Sr M.D. : "CONSOLER LE COEUR DE JESUS"
C’est au cimetière où repose Soeur Josefa que les participants au colloque ont commencé leur rencontre.
"Un Chemin de Croix" avec paroles extraites du Message, préparé par François, a aidé chacun à prendre la mesure de ce que Josefa avait vécu à la demande de Jésus : partager sa souffrance pour sauver les âmes...
Dans cet article, faute de pouvoir vous donner les ’travaux’ partagés en colloque, je vous propose le relevé du terme "consoler" dans "Un Appel à l’Amour". Une lecture de tous les passages, dans leur contexte... fait réfléchir. Chaque participant a fait le choix de développer tel ou tel aspect...