« Ne crains rien. Je suis Jésus, Je suis le Dieu de Paix ! » |
Philippiens 3, 12-14
« Certes, je ne suis pas encore arrivé, je ne suis pas encore au bout, mais je poursuis ma course pour saisir tout cela, comme j’ai moi-même été saisi par le Christ Jésus. Frères, je ne pense pas l’avoir déjà saisi. Une seule chose compte : oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant, je cours vers le but pour remporter le prix auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus. »
Chers Amis,
Durant le colloque centré sur « Un Appel à l’Amour », et plus encore au fil des jours qui ont suivi cette session, j’ai pris conscience de la mesure surabondante de grâce que j’y ai reçue ! L’amour débordant du Cœur du Christ m’a saisie dans tout mon être, dans mon cœur, mon corps, mon esprit…dans toute ma personne. Certes, la diversité et la richesse des témoignages partagés, avec humilité et vérité, par les intervenants, qui eux-mêmes avaient été touchés par la Miséricorde de Dieu dans leur existence, m’ont ouvert ce chemin de grâce. Tout près de nous, Sœur Marie-Thérèse, qui aurait dû participer à notre session, a été appelée à le faire sous un mode très particulier, celui de la souffrance en menant courageusement son ultime combat. Notre assemblée y a été particulièrement attentive durant l’heure sainte…et pour ma part, j’ai prié pour elle au moment très émouvant des litanies du Sacré-Cœur.
Un autre évènement important de cette rencontre s’est révélé, de façon inattendue à travers le don du sacrement de réconciliation, où le pardon offert par Jésus Sauveur s’est révélé à moi dans la paix et la joie.
Ces moments exceptionnels m’ont comblée. Auraient-ils, entre autres, contribué à la belle réussite de ces trois jours si bien animés. En tout cas ils ont favorisé, en moi, une renaissance de la Miséricorde du Cœur de Jésus Sauveur tel que l’apôtre Paul l’écrit aux Ephésiens ; les versets qui suivent semblent être bien en harmonie avec le message de l’ « Un Appel à l’Amour » :
Ephésiens 2, 4-8
Mais Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés, alors que nous étions morts à cause de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés-, avec lui, il nous a ressuscités et fait asseoir dans les cieux, en Jésus Christ. Ainsi, par sa bonté pour nous en Jésus Christ, il a voulu montrer dans les siècles à venir l’incomparable richesse de sa grâce. C’est par la grâce, en effet, que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ; vous n’y êtes pour rien, c’est le don de Dieu.
Voilà une rapide relecture de mon expérience imprévisible de l’action
de la Miséricorde de Jésus Sauveur en moi.
Merci mon Dieu, Merci Josefa, Merci à vous tous « Amis dans le Seigneur ».
Fait le 6 août 2011
Christiane Clauss