« Je tiens les yeux fixés sur toi, toi fixe les tiens sur moi et abandonne-toi » |
Quelques jours avant la fête de l’Ascension, Mère Barat dit à ses sœurs : "Jeudi, nous irons au ciel" ! Et, de fait, elle meurt le jeudi 25 mai !
Dans le cadre de ce Message, nous ne pouvons laisser passer sa fête inaperçue ! Nous savons qu’elle a été attentive à Sr Josefa qui, au cours des 4 années qu’elle a vécues dans la Société, recourrait bien souvent à sa maternelle protection.
Rejoignez le site à l’article qui vous donne un diaporama avec les paroles de Ste Madeleine-Sophie fidèlement retranscrites par Josefa.
Ste Madeleine-Sophie et sr Josefa
O Jésus, ma très douce vie, faisons, s’il vous plaît, un pacte ensemble : que je meure si parfaitement à moi-même, que vous viviez seul en moi ; que je garde un si profond silence, que vous parliez seul à mon coeur ; que je me repose si pleinement en vous, que vous seul opériez en mon âme, selon votre bon plaisir. Amen.
Le 4 juin 1835, Notre Sainte Mère utilise ce symbole avec ses filles :
"Appelons à notre aide les bénédictions célestes. Elles ne seront pas refusées à notre bonne volonté, à nos désirs qui tendent tous, j’aime à le croire de chacune, à la plus grande gloire du CŒUR de JESUS, principe d’unité auquel doivent se tenir étroitement attachées celles qui forment la chaîne dont le dernier anneau doit aboutir à ce Centre adorable".
Et ce symbole de la chaîne est repris par Jésus lui-même le 6 octobre 1923 en s’adressant à la Société, par Sr Josefa :
"Pour répandre mon Amour, je veux former une chaîne d’âmes qui, embrasées de cet amour, le communiquent au monde entier."
" Le Coeur de Marie est un palais où se tiennent les assises de la Miséricorde"
Sainte-Madeleine Sophie nous découvre son amour du Cœur de Jésus et de Marie.
Lisez vous-même : Le Cœur de Jésus et de Marie
Veille de la Pentecôte, 30 Mai 1857
Tous les mystères de la vie et de la mort de Notre-Seigneur Jésus-Christ étaient accomplis ; Il avait fortifié dans la foi, pendant quarante jours, cette Église naissante, lui laissant l’assurance d’être avec elle jusqu’à la consommation des siècles. Que manquait-il donc encore ? Une chose essentielle pour animer et affermir une foi encore timide et chancelante : la présence du divin Esprit ; de cet Esprit de force qui devait bannir cette timidité dont parle l’Évangile:les portes étaient fermées, de peur des Juifs ; cet Esprit de Vérité et de Lumière qui, en éclairant leur intelligence, devait initier aussi aux vérités de la Foi ces peuples accourus de tous les pays à Jérusalem.
Remarquez, l’admirable transformation opérée dans les Apôtres… Remarquez aussi l’action de l’Esprit-Saint dans l’âme des nouveaux chrétiens. Ils reconnaissent leur énorme ingratitude à l’égard de Jésus, qu’ils ont crucifié, comprennent la grandeur des fautes de leur vie passée, et loin de se laisser abattre ou décourager, ils demandent avec humilité et simplicité : Que devons-nous faire ? Parole bien courte, mais qui est la vraie expression de la bonne volonté.
Il nous sera donné aussi, ce même Esprit, si nous Lui ouvrons notre cœur par la fidélité et l’humilité…. Humilions-nous de mettre si souvent à la place de la gloire du Cœur de Jésus, nos misérables intérêts…. Prions avec ferveur et humilité l’Esprit de Vérité de descendre sur nous, et de faire de nous une Création nouvelle.