« Je tiens les yeux fixés sur toi, toi fixe les tiens sur moi et abandonne-toi » |
Par ces quelques lignes, nous faisons connaissance de la Sainte fondatrice de la Société du Sacré-Cœur.
Madeleine Sophie fut d’abord une petite fille fragile, choyée, pétillante de vie et d’intelligence. Née, dans la nuit du 13 décembre 1779, dans la petite ville bourguignonne de Joigny, aux lueurs d’incendie d’une maison voisine, elle était prématurée et si frêle qu’on la baptisa dès le matin.
Troisième enfant, elle arrivait dans une famille d’artisans, tonneliers et vignerons, qui jouissaient d’une modeste aisance, et habitait une petite maison de la rue du Puits Chardon (aujourd’hui 11, rue Davier).
A sept ans, elle devint l’élève de son frère Louis, de 11 ans son aîné. Celui-ci enseignait au collège de la ville en attendant l’âge de pouvoir être prêtre. Sous la direction austère de ce dernier, elle fit d’étonnants progrès dans toutes les disciplines profanes et religieuses.....
Un résumé de sa vie
"Pour une seule âme d’enfant, j’aurais fondé la Société !""La première idée que nous avons conçue de la forme à donner à la Société du Sacré-Cœur a été de réunir le plus grand nombre possible de véritables adoratrices de Jésus Eucharistie... Si nous avions de jeunes élèves que nous formerions à l’esprit d’adoration et de réparation... Il faut nous vouer à l’éducation de la jeunesse, refaire dans les âmes les fondements d’une foi vive au Très St Sacrement."
Sa spiritualité est bien présente tout au long du Message donné à Sr Josefa. Ses nombreuses apparitions en témoignent...
Madeleine Sophie accompagne et soutient Josefa :
Entre le 25 mai 1921 et la fin de décembre 1923, Madeleine-Sophie, alors encore bienheureuse, se manifeste seize fois à sœur Josefa surtout à Poitiers, mais aussi à Marmoutier et à Rome.
Voyez le diaporama : Ste Madeleine-Sophie et sr Josefa
- "Nous désirons avant tout que le Cœur de Jésus soit honoré par une plus intense participation au sacrement de l’autel, puisque son don le plus grand est précisément l’Eucharistie".
- "Cette dévotion consiste essentiellement dans l’adoration et la réparation envers le Christ et elle est surtout fondée sur l’auguste mystère de l’Eucharistie".
- "Le culte du Sacré-Cœur a dû commencer en même temps que le culte pour l’humanité sainte du Sauveur, c’est à dire aussitôt après sa mort. Il remonte aux premiers siècles de l’Eglise... Au moment où le soldat perça le côté de Notre Seigneur pour en extraire les dernières gouttes de sang qui y restaient, St Jean comprit les mystères d’amour renfermés dans ce Cœur adorable... Mais c’est pendant ces derniers siècles que ce Cœur devait recevoir un culte plus particulier, plus intime, plus universel, plus répandu. C’est pourquoi Notre-Seigneur n’a rien épargné pour nous faire connaître l’amour immense qui réside dans son Cœur."
- "Notre-Seigneur permit qu’après sa mort, son Cœur Divin soit ouvert pour nous manifester les trésors cachés dans son Cœur".
- "Qu’y a-t-il de plus digne d’adoration que le Cœur de Notre-Seigneur : ce Cœur centre et foyer de l’amour que le Divin Maître a porté à son Père et à nous, ce Cœur Sacré source intarissable des sentiments les plus parfaits ?"
Madeleine-Sophie est décédée le jeudi 25 mai 1865, à l’âge de 85 ans, le jour de l’Ascension comme elle l’avait annoncé, quelques jours plus tôt, par ces mots : "Jeudi, nous irons au ciel !"