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MARS 2024

1) La Réparation

Marie-Julie Jahenny (stigmatisée de Blain, années 30), dit un jour au Seigneur : « Mon Dieu, vous n’allez pas punir la France ? » et Jésus répond : « La France, elle se punit toute seule avec les chefs qu’elle s’est choisis et les lois qu’elle s’est données ! »

« Que personne ne s’est rencontré qui insultât ce peuple (la France) sinon quand il s’est éloigné de Dieu ». Saint Pie X (13 décembre 1908)

« A la France d’aujourd’hui qui l’interroge, la France d’autrefois va répondre en donnant à cette hérédité son vrai nom : la vocation. Car mes frères, les peuples, comme les individus, ont leur vocation providentielle ; comme les individus ils sont prospères ou misérables, ils rayonnent ou demeurent obscurément stériles, selon qu’ils sont dociles ou rebelles à leur vocation » Cardinal Pacelli (Pie XII 13 juillet 1937, Extrait du discours prononcé à Notre Dame de Paris).

« France, fille aînée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ?
Permettez-moi de vous demander : France, fille aînée de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle ? » Saint Jean-Paul II (1er Juin 1980 au Bourget)

Que remarque-t-on de commun entre les quatre intervenants dont nous exposons ci-dessus les citations ? : l’amour de la France bien évidemment.
Marie-Julie Jahenny, implore Notre Seigneur de ne pas punir la France ! En vain, elle se punit elle-même !
Le Pape Saint Pie X ne fait que constater l’éloignement de Dieu du peuple de France.
Pour le Cardinal Pacelli, la France est en train de perdre sa vocation.
Enfin, pour Saint Jean-Paul II le constat est beaucoup plus sévère.

Le 4 mars 2024, une très forte majorité des représentants de la France (députés et sénateurs) a voté l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.
Avant ce triste évènement, nous avions déjà programmé de centrer notre méditation du troisième lundi du mois de mars sur la Réparation.
Mais c’est avec surprise que nous avons reçu récemment d’Italie de notre chère Sœur Achi Cavallari un article très intéressant du Professeur Massimo Naro, de la Faculté théologique de Sicile :
La teologia della riparazione dall’esperienza mistica di Josefa Menéndez
(La théologie de la réparation de l’expérience mystique de Josefa Menéndez)

C’est à travers des extraits de l’article du Professeur Massimo Naro (21 pages en italien avec la traduction française que nous tenons à la disposition des lecteurs italophones) que nous allons essayer de montrer le cheminement de sa pensée,
dont voici des extraits :

« Souffre-t-il à notre place ou s’offre-t-il pour nous ?
Le titre de ces pages requiert avant tout une réflexion théologique sur le thème de la « réparation » dans la spiritualité chrétienne et, en particulier, dans l’histoire de croyante de Josefa Menéndez (Madrid 1890-Poitiers 1923), une religieuse espagnole qui a vécu les années de sa consécration religieuse en France. Pour réaliser cela, deux options sont possibles.

La première option vise à illustrer la théologie de la réparation telle que la pensaient les théologiens, à partir notamment des scolastiques médiévaux (d’abord et surtout Anselme d’Aoste), pour arriver aux critiques que les théologiens contemporains ont fait pleuvoir abondamment sur le terme « réparation » et sur le complexe terminologique auquel il appartient (avec d’autres termes tels que « satisfaction » et « expiation »).

La deuxième option vise à illustrer non seulement la théologie des théologiens, mais aussi la théologie des saints ou, en tout cas, de personnalités spirituelles éminentes et raffinées comme celle de Josefa Menéndez.

Avant de se pencher vers la seconde option, ... un rappel synthétique de la théologie des théologiens.
À commencer par ceux qui, dans la seconde moitié du siècle dernier, ont mis en crise la théologie réparationniste sous toutes ses variantes, de la théologie de l’expiation à la théologie de la satisfaction.
Ils ont négligé de critiquer Anselme d’Aoste (1033-1109) pour lequel le péché d’Adam est fondamentalement un péché de trahison envers le Créateur, Seigneur du monde et de l’histoire, car il consiste - selon les récits de la Genèse - dans la prétention de devenir son égal et, finalement, de se substituer à Lui dans le gouvernement du monde. De ce point de vue, le péché d’Adam, hérité mais aussi réitéré par tous les autres êtres humains, est compris comme un acte d’injustice : il vise à renverser l’ordre juste de la création.
Selon Anselme, il était nécessaire que le Christ Jésus – vrai Dieu, ainsi que vrai homme – meure sur la croix pour réparer l’offense faite à Dieu que les autres êtres humains ne peuvent réparer, donnant ainsi satisfaction au Père....

...La satisfaction offerte par le Crucifix du Golgotha à Dieu son Père, à notre place, apparaît incompatible avec l’autonomie de tout être humain et avec la responsabilité personnelle qui en découle pour chacun...

...Si la mort du Christ doit être comprise comme un sacrifice, alors sa signification sacrificielle doit être autre et ne peut avoir à voir avec la satisfaction de la justice divine, mais plutôt avec l’offrande d’un amour divin plus efficace et décisif que n’importe quelle violence sacrée...
... « Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3 : 16-17) ...

Le Christ s’offre par procuration à notre place, non pour nous remplacer mais pour nous représenter et donc pour nous permettre de nous remettre avec lui au Père, en nous impliquant dans son offrande. En ce sens, la « réparation » rédemptrice n’équivaut plus à déresponsabiliser l’être humain, mais, au contraire, à le rendre responsable, à le rendre capable de donner sa réponse au Père, en s’associant au sacrifice du « Premier-né parmi les morts ». » (Col 1,18) et en acceptant de s’identifier à lui.
Participation mystique
Cette arrivée de la théologie des théologiens sur le sens rédempteur de la mort du Christ me semble prometteuse quant à la théologie de la réparation que l’on pourrait distiller à partir de l’expérience mystique de Josefa Menéndez, qui ressemblait singulièrement au Christ d’un point de vue spirituel mais aussi dans l’histoire de sa vie humaine...
Massimo Naro passe ensuite de la théologie des théologiens à la théologie des saints et des spirituels. Ou plutôt : « à la théologie des saints, c’est-à-dire à cette réflexion théologique que le théologien peut tirer de l’expérience spirituelle des saints considérée comme un véritable lieu théologique, c’est-à-dire comme un espace documentaire dans le périmètre duquel on peut trouver des idées utiles, parfois inattendu, de (re)formuler le discours sur Dieu, je veux dire que, même si le saint ou la personnalité spirituelle n’est pas toujours capable de « théologiser » explicitement, son témoignage croyant - dans la mesure où il est cohérent avec l’évangile du Christ – résonne encore comme l’écho de la parole divine...
Le caractère mystique de la spiritualité vécue par Josefa Menéndez souligne son utilité comme lieu théologique dans lequel résonnent les paroles de Dieu, vers lequel le théologien doit écouter...[.....]
... Et cela vaut également pour Josefa Menéndez : Jésus, lui parlant – dans une vision spirituelle, donc au plus profond de la conscience croyante – le 10 décembre 1922, ne lui dit pas pour rien : « Tu es l’écho de ma voix, mais si je ne parle pas, qu’es-tu Josefa ? »

Massimo Naro va développer un long passage sur l’attitude de Josefa face à son Seigneur.

Le 15 juillet 1920, veille de sa Prise d’Habit, Josefa note :

« J’ai vu comment Dieu m’appelle à une grande perfection, c’est-à-dire à une totale conformité à son Cœur. […] Dieu m’invite à l’intimité avec Lui, il veut que je vive immolée en victime. Il prend en charge ma croix : je ne dois ni la demander ni la choisir. Il me la donnera selon son goût. […] Voici ma vie : c’est ainsi qu’elle doit être et c’est ainsi que j’accomplirai la volonté de Dieu ».

L’allusion à la victime pourrait faire froncer le nez et, en effet, d’une part, cela démontre que Josefa est aussi une fille de son temps : une époque où la rhétorique victimaire marquait la vie religieuse. Mais ne nous laissons pas prendre par des préjugés : les « moyens » que Josefa déclare vouloir utiliser pour réussir à accomplir la volonté divine ne sont pas du tout subjectifs : « [...] ma vocation, les saintes règles », écrit-elle. en même temps. Plus encore : chaque fois que les visions prennent fin, Jésus lui dit au revoir : « Retourne à ton travail ». Il n’y a pas de meilleure garantie de l’objectivité avec laquelle Josefa doit composer que la référence opportune à la réalité quotidienne de son humble travail de novice, appelée par la règle à laver les sols, à éplucher les pommes de terre, à raccommoder les vêtements des sœurs.

Le 15 mars 1921, elle note :

« J’ai préparé le linge à laver ; et comme je n’ai pas d’autre désir que de réparer, je demandai
très simplement à Notre-Seigneur de sauver autant d’âmes qu’il y avait de mouchoirs à compter. J’ai offert ma journée entière dans ce but, unissant mes souffrances à son Cœur et à ses Mérites ».
Pas de sac à porter, pas de discipline à s’imposer pour affronter « sa » croix. En compensation, il y a l’acceptation de la croix proposée par Dieu, qui est la croix du Christ lui-même : « Prends ma croix [lui dit Jésus le 5 août 1921] et allons souffrir pour les âmes. […] Souffre avec beaucoup d’amour. Offre continuellement mon sang pour les âmes... Et maintenant rends-Moi ma Croix."
Et encore, dans la nuit du 25 novembre 1922 :

« Partage cette souffrance. Prends ma croix et reste unie à Moi [...]. Tu ne peux pas calculer, Josefa, la valeur rédemptrice de la souffrance. […] Un acte d’abandon me glorifie plus que de nombreux sacrifices ! »
Dans les cahiers de Josefa, on trouve un ton parfois excessivement victimiste. Par exemple, le 30 juin 1921, on lit : « La plus grande récompense que je puisse donner à une âme [c’est Jésus qui lui parle ainsi] est de faire d’elle une victime de mon amour et de ma miséricorde, en la faisant ressembler à moi, qui suis la Victime divine des pécheurs".

La mission d’annoncer la miséricorde
Avec sainte Elisabeth de la Trinité, sainte Thérèse de Lisieux ainsi qu’Edith Stein, le théologien suisse Balthasar considère Josefa Menéndez comme la dépositaire d’une mission de témoignage dans l’Église de son temps.
La mission charismatique de Josefa était de transmettre le Message - comme elle le définissait elle-même - qui lui avait été confié par le Seigneur : un message d’amour, de miséricorde et de pardon pour tous, même et surtout pour ceux qui ne pouvaient pas rester fidèles à leur amitié avec Dieu., peut-être consacrés par vœux religieux : prêtres, religieuses, communautés monastiques entières, comme le montrent les écrits de Josefa Menéndez.

Dans les cahiers de Josefa, les visions de la Madone et de Saint Jean l’Évangéliste sont très fréquents. Et tant la Mère du Seigneur que le disciple bien-aimé parlent avec Josefa de l’amour de Dieu que la mystique espagnole est appelée à annoncer au monde ».

Nous avons survolé une partie importante de l’article de Massimo Naro qui s’épanche sur l’estime de Balthazar pour les Saintes mystiques ci-dessus pour concentrer notre attention sur Sœur Josefa.
Massimo Naro présente une réflexion du philosophe Romano Màdera sur La relation entre Justice et Miséricorde.
L’année de la Miséricorde (2016), nous avait amené à présenter une conférence intitulée :
Justice (et Réparation) et Miséricorde, dont il convient de citer quelques extraits.

Dans le DVD intitulé Un Appel à l’Amour que nous avons réalisé en 2008, était intervenu le P. Philippe Jobert, moine de Solesmes, remarquable théologien, qui tenait ces propos sur la Miséricorde (32’09’’à 32’50’’) :
« Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus a bien modifié la problématique qui était [la] souffrance de justice. On s’offre à la justice pour être puni, alors que Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus a dit « Non, victime d’amour et non pas victime de justice », comme cela courait dans le Carmel à son époque. Et, elle a eu cette phrase très étonnante : « Toutes celles qui auront voulu la justice auront la justice, mais celles qui n’auront désiré que la miséricorde auront la miséricorde ». Et avec cette dernière phrase les yeux du Père pétillaient de bonheur !

Deux des intervenants dans le DVD, le P. Philippe Jobert et l’Abbé Jean-Bruno Tong nous avaient, l’un et l’autre et séparément, démontré que du Dieu Trine qui est l’Amour infini émanaient deux effluences également infinies, sa Justice et sa Miséricorde. De par leur caractère infini, ces deux piliers de l’Amour divin ne peuvent qu’être égaux entre eux.

Un Appel à l’Amour, a pour but de faire connaître au monde entier l’amour universel et la Miséricorde infinie du Cœur du Christ. Qu’en est-il de la Justice ? Si nous nous reportons à la copieuse table analytique situé à la fin de l’ouvrage, il n’apparaît rien sur le mot justice
Cela peut paraître tout à fait anormal. J’ai interrogé le P. Philippe Jobert à ce sujet, en 2010. Voici sa réponse :
« Je vous avoue avoir été un peu surpris par votre projet d’étudier la justice de Dieu, étant donné que le Message est centré sur la Miséricorde. Cependant à la réflexion, il apparaît qu’une étude sur la Justice peut contribuer à glorifier la Miséricorde. D’autre part, la réparation, qui est un élément important du Message, est un acte de justice et comme telle, elle relève de la justice divine.
Au point de départ, il faut poser en principe qu’en Dieu, Justice et Miséricorde sont absolument identiques. Dieu est simple : il est Miséricorde et Justice à la fois. Donc non seulement il ne faut pas éviter d’en parler aujourd’hui, mais il est nécessaire de glorifier Dieu dans sa justice ».

Reprenons le texte de Massimo Naro :
« De la justice incontestable à la miséricorde infinie
En ces termes, la théologie de la réparation acquiert sa mesure la plus juste, s’éloignant des théories classiques de la satisfaction substitutive et se remodelant à la suite d’une participation radicale et solidaire au mystère de la mort du Christ sur la croix, séparé de son Père par une vocation d’amour, mais en même temps qui lui est dédié au service de la récupération des frères séparés pour avoir rejeté l’amour.
Les visions mystiques de Josefa Menéndez soutiennent une telle « recompréhension » de la théologie réparatrice. Dans ses apparitions, Jésus lui donne précisément cette clé pour comprendre la réparation : « L’amour, puisque l’amour est réparation et la réparation est amour ».
Nous sommes le 6 décembre 1923, maintenant quelques jours avant la mort de la jeune religieuse, le 29 de ce mois, il lui réitère en quoi consiste exactement la réparation, « c’est-à-dire la vie d’union avec le divin Réparateur : travailler pour Lui, avec Lui, dans un esprit de réparation, en union étroite avec ses sentiments et ses désirs. »
Comme on peut le voir, il n’y a pas on ne sait combien ni quel type d’éclaircissement théorique. Cependant, l’invitation de Saint Paul à partager la manière de ressentir et de penser les choses - la phrónēsis - qui était celle du Christ Jésus (Phil 2, 5) a trouvé un écho. Il ne peut y avoir de théologie fiable de la réparation si elle n’est pas comprise et expliquée en cohérence avec l’histoire du Christ « Réparateur et Rédempteur ».
Pour cette raison, les rapports que Josefa donne de ses conversations mystiques avec le Seigneur semblent également fiables, dans lesquels la réparation est toujours soudée à l’amour, à la confiance, à la miséricorde, à la bonté, au pardon, au cœur blessé mais battant qui de tout cela est symbolique. Le mot « justice », qui fut le pivot de la théologie scolastique de la satisfaction du fait d’autrui, n’est pas inclus dans ce lexique de la réparation par Josefa. Ce fait n’équivaut pas à une exclusion, mais plutôt à une clarification. Lorsque Josefa confesse à Jésus : « Seigneur, je ne comprends pas ce qu’est cette Œuvre dont tu parles toujours ! », elle reçoit cette réponse éclairante :
« C’est une Œuvre d’Amour. Je veux me servir de toi [...] pour manifester toujours plus la miséricorde et l’amour de mon Cœur ! […] Je ne demande pas de grandes choses à mes âmes, je ne leur demande que de l’amour !".
Jésus lui-même personnifie l’amour ; et toute l’histoire du salut, qui culmine dans son histoire, est soutenue par l’amour :

« Je suis tout Amour ! Mon Cœur est un abîme d’Amour ! L’Amour a créé l’homme et tout ce qui existe [...].
L’Amour a poussé le Père à donner son Fils unique pour le salut de l’homme perdu à cause du péché [...].
L’Amour m’a fait embrasser toutes les misères de la nature humaine [...].
L’Amour m’a fait endurer les mépris les plus honteux et les tourments les plus terribles. Il m’a fait verser tout mon sang et mourir sur la croix pour sauver l’homme et racheter la race humaine.
L’Amour voyait aussi dans le futur le grand nombre d’âmes qui s’uniraient
à mes douleurs et empourpreraient de mon sang leurs souffrances et leurs actions, même les plus communes, pour Me donner un si grand nombre d’âmes !

C’est là, pourrait-on dire, l’extrémité de l’amour, qui se traduit par un pardon total, par une miséricorde surabondante :

« J’aime les âmes après le premier péché, si elles viennent humblement me demander pardon, je les aime encore après qu’elles aient pleuré le deuxième péché, et si elles tombent, je ne dis pas un milliard de fois, mais des millions de milliards, j’aime et je leur pardonne toujours, et je lave le dernier péché ainsi que le premier dans mon propre sang ».
Et Massimo Naro ajoute :
Je me permets de m’attarder sur ces citations pour démontrer que la réparation - dans cette perspective - n’est pas liée à la revendication de satisfaction, mais au projet d’amour que Dieu a toujours et pour toujours voulu accomplir en Jésus-Christ, selon cette puissance ontologique. et cette urgence existentielle de l’agápē toû Christoû qui soutient et enveloppe tout et chacun, le fait exister et vivifie (2Cor 5,14). On peut en tirer une théologie qui n’est plus remplie de jargon juridique, mais qui fait écho au kérygme du Nouveau Testament qui s’annonce une fois de plus au monde :
« Voici ce que je souhaite faire savoir aux âmes : j’enseignerai aux pécheurs que la miséricorde de mon Cœur est inépuisable.
Je ferai savoir que la mesure de mon amour et de ma miséricorde envers les âmes déchues n’a pas de limite. Je souhaite pardonner, je me repose en pardonnant ».

« Le monde ignore la miséricorde de mon Cœur ! Je veux me servir de toi pour le faire connaître […] Je te veux apôtre de ma Bonté et de ma Miséricorde ».
Ceci et rien d’autre était le message de Jésus à Josefa et à travers Josefa. Qui s’est senti appelée à être non pas la garante d’une justice incontestable, mais le témoin d’une miséricorde infinie.

 
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