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dernier mois ...

Il y a 100 ans ... L’attente au vrai sens du mot !

Décembre 1923, c’est le dernier mois que Josefa passe ici-bas. Dans un ensemble de paix, d’ordre, de sagesse, de puissance et de souveraine liberté qui n’appartient qu’a Lui, le Roi de l’Amour va achever son oeuvre à travers la fragilité de son instrument.



L’Avent se lève avec le mois de décembre 1923, dernier et solennel Avent le plus beau, le plus significatif de la vie de Josefa : l’attente au vrai sens du mot.

Cette perspective bienheureuse traverse de temps à autre la nuit qui enveloppe son âme (Josefa va rejoindre la maison du Père, le 29 décembre 1923), alors elle tressaille à l’approche de ce jour éternel vers lequel son cœur s’élance avec tant de désir et de véhémence.

3 décembre 1923 " attends-Le avec grande humilité dans la joie et la confiance

Un instant de Lumière ou Sainte Madeleine Sophie Barat apparaît et prépare sa fille à cet achèvement de sa mission :
"Attends-le avec grande humilité dans la joie et la confiance, Il est le Père de miséricorde toujours disposé à répandre sa bonté sur toutes ses créatures, mais surtout sur celles qui sont les plus petites et les plus misérables. Reçois ses désirs ses recommandations ses paroles avec un grand respect."

6 decembre 1923 : Réparation, Amour et Confiance



Josefa, la Colombe du Seigneur

«  - Je demande trois choses à mes âmes consacrées  :
«  - Réparation, c’est-à-dire vie d’union avec le Réparateur divin : travailler pour Lui, avec Lui, en Lui, en esprit de réparation, dans une étroite union à ses Sentiments et à ses Désirs.
«  - Amour, c’est-à-dire intimité avec Celui qui est tout Amour et qui se met au niveau de ses Créatures pour leur demander de ne pas Le laisser Seul et de Lui donner leur amour.
«  - Confiance, c’est-à-dire sécurité en Celui qui est Bonté et Miséricorde... en Celui avec Lequel je vis jour et nuit... qui me connaît et que je connais... qui m’aime et que j’aime... en Celui qui appelle ses âmes choisies d’une manière spéciale afin que, vivant avec Lui et connaissant son Cœur, elles attendent tout de Lui.  »



8 décembre 1923, Mon plus beau titre de gloire est d’être Immaculée, Mère de Dieu, de Misèricorde, des pécheurs

Le soir du 8 decembre 1923, tandis que Josefa etait à la chapelle, la Très Sainte Vierge est venue soudain. Vêtue comme toujours, mais environnée d’une clarté éblouissante. Elle était debout sur un croissant de nuages d’azur et
très léger. Sur sa tête était à peine posé un long voile d’un bleu très pâle, qui se perdait dans les nuées sur lesquelles reposaient ses pieds.
«  Elle était si belle, que je n’osais rien lui dire. Mon âme était perdue rien qu’en regardant sa beauté !
«  Enfin, j’ai renouvelé mes Vœux et Elle m’a dit avec une voix douce et solennelle  :

«  - Ma fille, l’Église me loue et m’honore en contemplant mon Immaculée Conception. Les hommes admirent les prodiges que le Seigneur a opérés en moi et la beauté dont Il m’a revêtue avant même que la faute originelle ait pu atteindre mon âme. Oui, Celui qui est Dieu Éternel, m’a choisie pour sa Mère et m’a comblée de grâces singulières dont aucune autre créature n’a jamais été favorisée. Toute la beauté qui resplendit en moi est le reflet des perfections du Tout-Puissant et les louanges qui me sont adressées glorifient Celui qui, étant mon Créateur et mon Seigneur, a voulu faire de moi sa Mère.
«  Mon plus beau titre de gloire est d’être Immaculée en même temps que Mère de Dieu. Mais je me réjouis surtout d’unir à ce titre, celui de Mère de Misèricorde et de Mère des Pécheurs.  »

9 décembre 1923 : "Bientot va se lever le jour éternel"

Les derniers jours de la vie de Josefa sont arrivés, vingt jours qui la séparent encore de la rencontre éternelle ; vingt jours de souffrances, de grâces et d’épreuves à travers lesquelles se consomme sa mission ici-bas.
Elle n’écrira plus, désormais, que les Messages personnels dictés par son Maître et les dernières
recommandations que sa Mère Fondatrice fera passer à ses filles, par son entremise. Mais, enfant d’obéissance jusqu’à la fin, à chaque visite du Seigneur ou de la Vierge Immaculée, elle confiera fidèlement à ses Mères le secret de ces entretiens dont pas un mot ne sera perdu. La ferveur de son âme s’exhalera souvent en simples colloques recueillis à son insu. Et c’est ainsi que continueront à s’inscrire,
au jour le jour, les richesses du Cœur de Jésus cachées en cette âme, par laquelle Il s’est plu à réaliser de si grandes choses pour le monde.

À l’aube du dimanche 9 décembre, elle parvient, à grand-peine, à se lever pour aller chercher la grâce de la Sainte Messe et de la Communion dont elle a soif. Mais un long évanouissement la terrasse au retour et la laisse épuisée. Cependant, son habitude de souffrir l’a rendue si courageuse, qu’elle passe encore une partie de l’après-midi devant le Très Saint-Sacrement exposé : ce sont ses adieux au
Tabernacle de cette chapelle, témoin de tant de grâces et de tant d’offrandes.

«  Trois jours... plus que trois jours !...  » L’espoir de ce départ prochain pour le ciel, illumine son visage contracté par la souffrance.
«  Vous en êtes sûre ?  »
«  Non, mais je l’espère... je l’attends... Jésus est si bon et c’est si rare qu’une seule date réunisse ainsi
mes trois Amours : la Sainte Vierge, notre Bienheureuse Mère, Saint Joseph.  »



10 décembre 1923

Vers deux heures et demie de l’après-midi, Il est là. À demi-assise et soutenue par des oreillers, car elle est sans force, Josefa L’attend.
«  Il est venu très beau - dira-t-elle quelques instants après. Son Cœur grand ouvert est tout en flammes  :
«  - Regarde la demeure que Je te prépare pour l’éternité  ! ... Et toi, Josefa, que Me prépares- tu ?  »
«  Ah ! Seigneur ! Mes péchés... mes misères... ma peine d’avoir fait si peu pour Vous.  »
«  - Qu’importe ! Donne-Moi tout et Je consumerai tout dans le Feu de mon Cœur !"



12 décembre 1923 : Palomita Mia

Par moment, Josefa ne peut contenir son bonheur et, quand elle est seule avec ses Mères, elle laisse son âme s’épancher sans contrainte. Ce sont alors des élans d’Amour dans des "versitos" à la manière de Sainte Therese laissant apparaitre la fraîcheur et la poésie de son âme.

«  Jésus m’attend... je suis prête à partir,
je suis à la gare, sur le quai...
le billet est pris... les bagages enregistrés...
ce sont les Mérites de son Cœur !...

«  Je sais où je vais...
je ne crains rien,
je ne désire rien...
j’ai tout donné !  »

«  Pauvre petite colombe, Palomita Mia ,
elle a soif !...
Mais son aile est attachée et elle ne peut courir
à la Source pour s’y désaltérer....

Jèsus est si Bon qu’Il est venu,
Il l’a prise Lui-même.
elle a bu de son Sang !
La Pauvre petite colombe,
elle ne peut pas voler !...

«  Venez, mon Jésus !
Rompez ces liens,
afin que la petite colombe
Puisse s’envoler vers les vergers en fleurs....
Venez la chercher !
Elle a les yeux fixés sur Vous.

Et, au jour et à l’heure où Vous la délivrerez,
Comme elle sera contente de Vous contempler !

12 décembre : Josefa, Pourquoi Maimes-tu , ?

Au matin du 12 décembre, une legère interrogation de l’état de santé de Josefa pose question. Est-elle réellement assez en danger pour recevoir la double grâce de l’Extrême-Onction et de la Profession in articulo mortis ?

Vers 17 h, le jour baisse, quand commence l’émouvante cérémonie, Josefa est radieuse dans son recueillement. Les religieuses se pressent dans le corridor et les chambres voisines de la sienne, trop petite pour qu’on puisse y entrer. Seuls, Son Excellence Mgr de Durfort, Monsieur le chanoine de
Castries, aumônier du Sacré-Cœur, et le Révérend Père Boyer y pénètrent avec les Mères qui entourent le lit de Josefa. Il semble que l’on soit dans un sanctuaire. Près de la statue de la Sainte Vierge, brûle le grand cierge de la Profession, le Très Saint-Sacrement est déposé sur l’autel improvisé et, dans le silence qui règne autour d’elle, d’une voix ferme, Josefa s’accuse humblement des fautes de sa vie religieuse pour solliciter le pardon de ses Mères et Sœurs. Alors, l’Evêque se lève et commence les prières de l’Extrême-Onction. Mais déjà tout s’est effacé au regard de la malade : la Très Sainte Vierge et sa Mère
Fondatrice lui ont apparu soudain. Et, tandis que les onctions se poursuivent et qu’elle est présente à tous
les rites du Sacrement, elle ne voit plus que ses Mères du ciel la revêtir d’une blanche tunique que des
anges ont déposée en leurs mains.

« Vois, ma fille - lui dit la Sainte Fondatrice du Sacré- Cœur - ce que le Seigneur, dans sa Miséricorde
infinie, a fait pour sa petite Épouse, non à cause de tes mérites, mais grâce à ceux de son Cœur.  »
«  Et maintenant que tu es revêtue de cette tunique très pure
- poursuit la Très Sainte Vierge- ton Époux va te donner le baiser de la paix et de l’Amour. Livre-toi bien à Lui ; dans ses Mains divines, tu es en sécurité. C’est Lui qui t’accompagnera pour te conduire à l’éternelle Patrie et c’est Lui qui te présentera
aux habitants du ciel !  »

Jésus, se joignant à sa Mère et à Sainte Madeleine-Sophie lui apparaît alors, et c’est devant ces trois célestes témoins qu’elle répond d’une voix ferme aux questions que le célébrant pose à la nouvelle
Professe du Sacré-Cœur avant de lui remettre le double gage de l’Union éternelle  :
«  Vous consentez donc à prendre Jésus-Christ crucifié pour votre Époux  ?

«  Oui, mon Père, J’y consens de tout mon cœur.
«  Recevez donc cet anneau comme la marque de l’éternelle Alliance que vous allez contracter avec
Lui. »

Puis, lui remettant la petite Croix d’argent qui va briller sur sa poitrine  :
«  Recevez, ma fille, ce gage précieux de l’Amour de Jésus- Christ et souvenez-vous qu’en devenant son
Épouse, vous devez, désormais, vivre en union et en conformité avec son divin Cœur. Que votre
Bien-Aimé soit pour vous comme un faisceau de myrrhe, placez-Le sur votre cœur en signe d’Amour et
d’Union éternelle !  »

Alors, dans le silence qui entoure ce lit devenu un autel, l’Evêque s’approche, tenant la Sainte Hostie. Josefa lit à haute voix la formule de ses Vœux perpétuels et communie. La Sainte Vierge et Sainte Madeleine-Sophie disparaissent en lui laissant cet adieu :
«  Toutes deux, nous reviendrons te chercher pour aller au ciel !  »
Jésus, l’Époux divin, demeure seul  ! ...

«  - Josefa, pourquoi M’aimes-tu ?  »
«  Seigneur, parce que Vous êtes Bon.  »
«  - Et Moi, Je t’aime parce que tu es misérable et petite. C’est pourquoi Je t’ai revêtue de mes Mérites
et couverte de mon Sang, afin de te présenter ainsi à mes Élus dans le ciel. Ta petitesse a laissé place à ma
Grandeur... ta misère et même tes péchés, à ma Miséricorde... ta confiance, à mon Amour et à ma Bonté.
«  - Viens, appuie-toi sur mon Cœur et repose en Lui, puisque tu es son Épouse. Bientôt, tu entreras
dans cette demeure pour ne plus jamais la quitter !  »

Josefa laisse déborder son âme. Elle Lui dit son bonheur et surtout son désir ardent que la Bonté de
son Cœur soit connue jusqu’aux extrémités de la terre, car on ne la connaît pas assez !...
«  - Oui, tu dis bien : Je suis Bon ! Pour le comprendre, il ne manque aux âmes qu’une chose : union et vie
intérieure. Si mes âmes choisies vivaient plus unies à Moi, elles Me connaîtraient mieux !...  »
«  Seigneur
- répond ingénument Josefa - c’est difficile... car elles ont parfois tant à faire pour Vous !...  »
«  - Oui, Je le sais, c’est pourquoi quand elles s’éloignent, Je les cherche pour les rapprocher de Moi.
«  - Voilà quel sera notre travail du haut du ciel : enseigner aux âmes à vivre unies à Moi, non comme si
J’étais loin d’elles, mais en elles ; car par la grâce, Je vis au-dedans d’elles.

«  - Si mes âmes choisies vivent ainsi unies à Moi et Me connaissent vraiment, quel bien ne
pourront-elles pas faire à tant de pauvres âmes qui vivent loin de Moi et ne Me connaissent pas !
«  - Quand mes âmes choisies s’uniront étroitement à mon Cœur, elles sauront combien Je suis offensé
 ! ... elles comprendront mes Sentiments.... Alors, elles Me consoleront, elles répareront et, pleines de
confiance en ma Bonté, elles demanderont pardon et obtiendront grâce pour le monde !  »

Après encore un court dialogue avec Josefa, Jésus disparait.
Seul, Mgr De Durfort est resté en prière dans cette chambre qui semble le vestibule du ciel ... Après l’avoir bénie, le prélat se retire saisi d’une vive emotion dont il a peine à voiler l’expression.



14 décembre 1923 : pensées à haute voix

Il y a 100 ans, Josefa nous offre ses pensées à voix hautes face à la statue de la Sainte Vierge, un cadeau qu’elle nous fait et nous laisser entrer dans l’intimité de son âme. Elle se rappelle de son entrée au Sacré-Coeur, de son Noviciat, de ses luttes pour rester fidèle à sa vocation.

Je suis bien contente quand je me vois plus mal, car je comprends que la Volonté de Dieu s’accomplit. Il n’y a rien qui donne paix et consolation comme la Volonté de Dieu. Je meurs parce que c’est sa Volonté.... Depuis mon entrée ici, je n’ai jamais fait la mienne... car toutes ces choses n’ont pas été mon choix ! Mais ce qui me donne tant de paix à présent, c’est d’avoir lutté et souffert pour faire la Volonté de Dieu et mourir fidèle.  »

«  J’aime tant travailler J’irai, je viendrai de tous côtés, pour obtenir beaucoup de grâces.  »
 :
«  La France, Ah ! Je crois c’est la Patrie de mon âme. C’est elle qui m’a donné ma vie religieuse... cette maison de notre bienheureuse Mère Fondatrice... ce petit coin de terre, pour y vivre et pour y mourir !  »

«  Si l’on savait !... On ne chercherait jamais rien d’autre sur la terre que de faire la Volonté de Dieu ! Personne ne peut se faire idée de ce bonheur... c’est l’unique chose qui donne la Paix... Ah ! Mourir religieuse, dans cette Paix, paie mille fois et au-delà, tout ce que j’ai souffert  ! ...  »

«  Il n’y a jamais à s’inquiéter, parce que Jésus est Bon !... Il supplée....  »

«  Ses Pieds divins... ses Mains de Père... oui, de Père ! Son Cœur !... Que Jésus est Bon  ! C’est ce qui me donne tant de joie.... Il pardonne, Il répare, Il aime !... Dès que j’ai quelque chose qui me peine, je sens qu’Il me dit aussitôt  : «  Ne crains rien, Je suis Bon et Je t’aime.  »

«  Il est si Bon parce que je suis la plus petite, la dernière, la plus misérable.... Et je suis contente de n’être rien...."
«  Jésus est Bon  ! ... C’est le mot qui remplit mon cœur.... Je pourrais avoir bien des remords de mes fautes.... Mais non ! Je n’ai qu’action de grâces d’être pardonnée !

«  Mon Jésus ! vingt trois ans depuis que Vous m’avez dit «  Je veux que tu sois toute Mienne.... » Je L’aimais alors sans Le connaître ! Oh ! Oui, je ne Le connaissais pas encore, mais
je L’aimais déjà.... Je L’avais toujours avec moi.... Je sais bien ce que je suis... mais je sais surtout ce qu’Il est !... Il m’a donné son Cœur... c’est une réalité !  »

«  Mon Dieu je Vous fais le sacrifice de ma vie en union avec le Cœur de Jésus, en soumission et joie parce que je Vous aime. Je veux tout ce qu’Il veut : s’il veut que je vive... oui ; s’Il veut que je meure... oui.... Trente- trois ans  ! ... Années de grâces, surtout ces quatre années de vie
religieuse. Que je suis contente... mourir avec ma connaissance... savoir que le moment approche.... Quelle joie ! Quelle mort heureuse ! Quel Époux fidèle !...

15 décembre : Nous leur ferons des petits plaisirs

À l’aube du 15 décembre, pendant son Action de grâces, Jésus lui apparaît :

«  - Vois comme Je ne te laisse jamais seule - lui dit-Il avec une indicible bonté. - J’ai été ta Force
pendant ta vie. Je suis ta Consolation à l’heure de la mort. Je le serai pour toute l’éternité ! Et comme J’ai
trouvé mes Délices dans ta petitesse, tu trouveras en Moi le Bonheur sans fin !  »

Josefa ne peut contenir son désir d’aller bientôt au ciel Le contempler à jamais, ‘ et puis - ajoute-t-elle avec sa simplicité d’enfant - j’aurai tant d’intentions à Vous confier... tant de commissions qu’on me
donne ces jours-ci ! ‘

«  - Oui, oui - répond le Maître avec une ardeur pleine de condescendance. - Nous leur ferons de
petites surprises, ce qu’on appelle ici des «  petits plaisirs
 ». Repose-Moi encore en toi, Josefa, bientôt Je te reposerai en Moi. À Dieu  ! Je suis avec toi. »

le jour de mes Vœux - poursuit-elle - mais je ne savais pas si je serais fidèle jusqu’à la mort. Aujourd’hui, Jésus m’a unie à Lui pour toujours et ne permettra pas que je Le perde
jamais !  »



16 décembre 1923 : "Je fais de ta douleur la Mienne"

Josefa se demande si ses gémissements douloureux L’ont peiné ou même offensé.
«  - Non - dit-Il aussitôt avec compassion. - Je sais ce que tu souffres et Je fais de ta douleur, la Mienne.
«  - Elle tombe sur mon Cœur comme un baume précieux qui cicatrise mes Blessures et sur mes Lèvres
comme un miel qui fait mes Délices. Palomita mia ! (ma petite colombe), c’est mon Amour qui t’attache et t’emprisonne pour ton bien et pour celui de beaucoup d’âmes. Mais c’est l’Amour aussi qui t’enivrera bientôt de pures et célestes douceurs. L’Amour te revêt de mes Mérites et Il te fera goûter la béatitude
des âmes vierges.
«  Oui, palomita  », pendant ta vie Je t’ai nourrie des petites fleurs agrestes que Moi-même J’avais semées pour toi. Dans l’éternité, Je t’alimenterai des fleurs très pures qui embellissent le parterre des Vierges. À Dieu ! Ce n’est pas pour longtemps que Je Me sépare de toi, car tu sais bien que Je trouve mes Délices dans ta petitesse.  »

Et Jésus disparaît. C’est la dernière fois que Josefa Le contemple ici-bas !

 
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