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Fête de la lumière

Le 2 février, l’Eglise fête la PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE.

C’est la FETE DE LA LUMIERE.

C’est la FETE DE LA VIE RELIGIEUSE.



C’est en ce jour que Jésus, entrant au temple, porté par Marie, vient s’offrir à son Père pour son peuple. Dans cet élan du cœur, il prend toutes les générosités de tous ses frères, de tous les temps...

Cette prière jaillira de son Cœur à chaque instant de sa vie :

"Père, tu n’as pas agréé les victimes mais tu m’as donné un corps.

Et j’ai dit : Me voici, je viens pour faire ta volonté".

Lorsque, au cours de la Messe célébrée en l’honneur des Saints Pierre et Paul, le 29 juin 1920, Josefa a vu Jésus pour la première fois, que lui dit-il ?

"Je suis la Divine Victime et je te veux victime avec moi"

Comprenons-nous bien ce que Jésus dit ?
Il est important de bien saisir le sens de ce mot de victime.

Dans une lettre écrite par Mère de Lescure, le 13 juin 1947, en la Fête du Sacré-Cœur, je trouve un commentaire très explicite.

Nous savons qu’elle est Mère Générale de la Congrégation du Sacré-Coeur, et qu’elle a reçu la mission de transmettre à ses religieuses et au monde le Message. Depuis une dizaine d’années, grâce à son travail, l’Appel à l’Amour "court le monde", selon sa belle expression...

"Victime" ? Qu’est-ce à dire ?

"Il est important de bien comprendre le sens de cet état de victime qui a été celui de son Incarnation et reste celui de son Eucharistie.
Trop souvent, nous confondons la notion de victime avec celle de souffrance. C’est la diminuer en la limitant à une seule de ses formes. Ce qui constitue la victime, c’est l’intention conforme à la volonté de Dieu dans l’offrande de soi-même à chacune des expressions de cette volonté divine. Or, cette intention peut et doit animer tout acte, même celui qui n’est pas peine en soi, dès lors que Dieu le demande, que Dieu l’agrée. C’est pourquoi ce mot de "victime", devrait moins évoquer l’idée de "mise à mort" que celle de "mise à part", c’est à dire de consécration de tout ce qu’il demande, de tout ce que nous lui offrons et qu’il accepte.

Aussi, Notre-Seigneur, entrant dans ce monde dit-il à son Père :
"Me voici...je viens pour faire ta volonté"

Tel est l’acte initial par lequel il se constitue victime pour le monde.

Victime, il le sera donc tout autant sous l’apparence inutile de ses occupations d’enfant et d’ouvrier, qu’à travers les surcharges de ses courses apostoliques où il n’aura pas où reposer sa tête... où la foule encombrera jusqu’à la nuit les abords de sa demeure d’emprunt... où, dès l’aube, les siens l’arracheront à sa prière par cet appel pressant : " Tout le monde te cherche !" Il le sera tout autant dans cette prodigalité du don de lui-même, qu’aux heures d’ignominie et de douleurs de sa Passion. Il ne cessera pas de l’être dans la perpétuité de son offrande eucharistique. Car ce qui le fait victime pour le salut du monde, c’est cette décision jamais reprise, jamais déviée, qui a fixé son humanité sainte dans l’unique intention du Verbe incarné :
"Me voici, ô mon Père, pour faire ta volonté..."

Mère de Lescure- 13 juin 1947

Jésus a choisi Josefa pour "être victime avec lui"..
Mère de Lescure a vécu cet état également- nous le savons par une confidence de Jésus à Josefa - et par ses notes spirituelles.

Jésus l’avait annoncé :
"Je prendrai des victimes... Oui, je trouverai des âmes qui me donneront tout ce qu’elles ont pour que je me serve d’elles selon mes désirs et ma volonté..."

Sainte Madeleine-Sophie n’a-t-elle pas été elle-même choisie pour fonder une Société dont les membres, ne craint-elle pas d’écrire dans sa règle,
" sont dévouées et consacrées en qualité de victimes, en union avec le Cœur du Sauveur des hommes qui s’est offert à son Père comme la victime universelle ."

L’AGNEAU MYSTIQUE de Jan Van Eyck

(St Bavon Gand- Belgique)



Pour l’offrande au prêtre la loi mosaïque ne prévoyait pas seulement « un couple de tourterelles ou deux petites colombes » mais aussi un agneau ( Lv 12, 6). Et si celui-ci est ici absent, c’est parce que Jésus le représente comme son accomplissement parfait : Il est l’Agneau véritable, innocent, immaculé et docile qui porte et enlève le péché du monde. Son sang nous purifie de tout péché.

 
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