« Jeunesse, richesse, sagesse, gloire humaine, tout cela n'est rien, tout cela passe et finit. Dieu est le seul qui subsiste pour l'éternité » |
Ce croquis est peu connu mais il mérite de l’être. Sr Marie-Guyonne s’est attachée à en pénétrer le sens....
Il est vrai qu’il pose question : pourquoi avoir réuni Marie - notre ’Mater admirabilis’- Ste Madeleine-Sophie- Ste Philippine et Josefa dont la canonisation est en attente...?!
De plus, étonnamment, Josefa est située au centre du tableau, position qui contraste avec l’humilité si profonde qu’elle a vécue... menée en cela par le Seigneur qui la voulait ’sainte, très sainte’ !
Etonnant aussi, une telle place donnée à une ’soeur’ auprès de deux ’mères’ : c’était l’époque encore de cette classification dont le Seigneur ne se souciait guère !!
Nous pouvons supposer que ’l’artiste’- une religieuse espagnole ?- aimait beaucoup Josefa pour avoir librement oser cette ’photo de famille’. La signature ne nous a pas encore mises sur sa trace !
Sr Marie-Guyonne commente :
Cette image a été découverte sur internet ; mais, bien que Mater soit nettement plus belle dans sa fresque originale, même dans les copies qui en sont faites ordinairement, Madeleine-Sophie est exactement celle que nous connaissons dans les tableaux peints après sa mort (car elle a toujours refusé d’être photographiée) ainsi que Philippine qui est souvent représentée avec une carte de la Louisiane sur les genoux.
Quant à Josefa, elle correspond aussi à la photographie du jour de ses premiers vœux, le 16 juillet 1922 ; elle seule, nous regarde…
Et maintenant que je tiens tous les jours ce dessin sous les yeux, je l’interprète ainsi :
MATER ADMIRABILIS - Pauline Perdreau- TRINTE DES MONTS -ROME