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St Jean et Sr Josefa

Saviez-vous que Sr Josefa a reçu la visite de St Jean plus d’une fois....?

Nous fêtons St Jean, l’apôtre bien-aimé du Seigneur, ce 27 décembre.



Les visites de St Jean sont pour Josefa, un baume, un encouragement, un soutien... C’est ce que je vous propose de découvrir dans le document ci-joint. En ce temps de Noël, comme il est bon de relire cette visite de St jean !

« Âme bien aimée du divin Maître, Je suis Jean l’Évangéliste. Je viens te donner la Croix du Sauveur. Elle ne blesse pas le corps, mais elle fait répandre le sang du cœur.... Que les souffrances qu’elle t’apporte soulagent l’amertume dont les pécheurs abreuvent Notre Dieu et Seigneur.... Que le sang de ton cœur soit un vin délicieux qui fasse connaître à beaucoup d’âmes les douceurs et les attraits de la virginité.... Que ton cœur s’unisse en tout à Celui de Jésus. Garde bien ces témoignages précieux de son Amour. Fixe tes yeux au ciel, car ce qui est d’ici bas n’est rien. La souffrance est la vie de l’âme et l’âme qui a compris toute la valeur de la souffrance, vit de la véritable Vie. »

Visites de St Jean à Sr Josefa :

13 avril 1922 - 29 novembre 1922 - 27 décembre 1922 - 27 juillet 1923.

Dans le chapitre V : L’entrée dans les ténèbres de l’Au-delà

Deux faits marquent les derniers jours de la Semaine Sainte : Le soir du Jeudi-Saint 13 avril 1922, Josefa écrit : « J’étais à la chapelle vers trois heures et demie, quand je vis soudain devant moi, quelqu’un vêtu comme Notre-Seigneur, un peu plus grand que Lui, très beau et portant sur sa physionomie une expression de paix qui attirait l’âme. Sa tunique était d’un violet rouge sombre. Il tenait en sa main la Couronne d’épines semblable à celle que Jésus m’apportait autrefois. »
«  Je suis le disciple du Seigneur - dit-Il. - Je suis Jean l’Évangéliste et Je t’apporte un des joyaux les plus précieux du divin Maître. »
Il me donna la couronne et lui-même la mit sur ma tête.
Josefa, d’abord toute saisie de cette apparition inattendue, se rassure peu à peu dans la paix qui l’envahit. Elle s’enhardit et confie au céleste visiteur l’angoisse qui l’étreint à travers tout ce que le démon lui fait souffrir.
«  Ne crains rien. Ton âme est un lys que Jésus garde en son Cœur », lui répond l’Apôtre vierge. Puis, Il continue :
« Je suis envoyé pour te faire connaître quelques-uns des sentiments qui débordèrent du Cœur du divin Maître en ce grand jour :
« L’Amour allait Le séparer de ses disciples après L’avoir baptisé d’un baptême de sang. Mais l’Amour Le pressait de rester avec eux et c’est l’Amour qui Lui fit inventer le Sacrement de l’Eucharistie.
« Quelle lutte s’éleva dans ce Cœur ! Comme Il se reposerait dans les âmes pures ! Mais comme sa Passion se prolongerait dans les cœurs souillés ! Comme son âme tressaillait de joie à l’approche du moment où elle irait au Père ! Mais comme elle fut broyée de douleur en voyant l’un des douze, choisi par Lui, Le livrer à la mort et, pour la première fois, son Sang inutile pour le salut d’une âme ! Comme son Cœur s’épuisait d’amour ! Mais comme le peu de correspondance des âmes qu’Il aime tant, plongeait cet Amour même dans la plus profonde amertume ! ... et que dire de l’ingratitude et de la froideur de tant d’âmes choisies ! »

En achevant ces mots, il disparut comme un éclair.
Cette céleste apparition la réconforte un instant en lui rappelant l’appel à la réparation qui monte de l’Eucharistie aux âmes consacrées.

Dans le chapitre VII : Le sens rédempteur

Le lendemain, mercredi 29 novembre, tandis qu’elle attend Notre-Seigneur en travaillant, sa cellule se remplit soudain d’une douce clarté. Ce n’est pas Lui, mais l’Apôtre bien-aimé de son Cœur....
Je l’ai reconnu aussitôt - écrit-elle. - Il tenait en ses bras la Croix de Jésus. J’ai renouvelé mes Vœux et Il m’a dit :
« Âme bien aimée du divin Maître, Je suis Jean l’Évangéliste. Je viens te donner la Croix du Sauveur. Elle ne blesse pas le corps, mais elle fait répandre le sang du cœur.... Que les souffrances qu’elle t’apporte soulagent l’amertume dont les pécheurs abreuvent Notre Dieu et Seigneur.... Que le sang de ton cœur soit un vin délicieux qui fasse connaître à beaucoup d’âmes les douceurs et les attraits de la virginité.... Que ton cœur s’unisse en tout à Celui de Jésus. Garde bien ces témoignages précieux de son Amour. Fixe tes yeux au ciel, car ce qui est d’ici-bas n’est rien. La souffrance est la vie de l’âme et l’âme qui a compris toute la valeur de la souffrance, vit de la véritable Vie. »

Josefa a déjà noté, le Jeudi Saint 1922, l’expression céleste du visage de saint Jean. C’est un ami de l’Au-delà qu’elle reverra plusieurs fois encore et dont chaque visite l’enveloppera de paix et de sécurité.
La Croix qu’Il lui a laissée aujourd’hui, pèse surtout sur son âme.

Dans le chapitreVII : Les grâces de l’Avent et de Noël

Les grâces de cette délicieuse visite (Marie avec l’Enfant Jésus) devaient s’achever, le mercredi 27 décembre, avec saint Jean, l’Ami des âmes vierges. Josefa essaie, cette fois, de Le dépeindre à sa manière, dans les lignes qui suivent :

Il est venu pendant mon adoration. Il était d’une majestueuse beauté, le bras droit étendu, la main gauche posée sur sa poitrine. D’une taille élancée, Il est un peu plus grand et plus fort que Notre-Seigneur, et ses traits sont plus durs, plus accentués. Ses yeux sont noirs, son visage pâle et sa chevelure d’un châtain sombre. Il est enveloppé d’un rayonnement très pur et lorsqu’Il parle, c’est si lentement et sur un ton si grave que ses paroles pénètrent au fond de l’âme. Sa voix est à la fois douce et forte avec quelque chose de céleste.
J’ai renouvelé mes Vœux et aussitôt. Il a dit :
« Âme, Épouse du divin Cœur, puisque cet adorable Maître a voulu mettre ses délices dans les âmes pures, Je viens ranimer en toi le feu qui doit te consumer d’amour pour ce divin Cœur.
« C’est Lui qui nous a aimés le premier. Que notre amour réponde au Sien avec reconnaissance, constance, tendresse et générosité. Qu’il soit pur et sans mélange d’intérêt propre. Que la Bonté de ce divin Cœur soit sans cesse présente à nos yeux.... Qu’elle soit le premier motif d’un amour qui ne doit chercher que le bien et la gloire de Celui qu’il aime.
« Âme que le divin Maître a choisie avec prédilection, fixe ta demeure dans son Cœur. Laisse-toi embraser du feu qui Le consume. Laisse-toi purifier et enivrer de ses célestes Douceurs.
« Que ton passage sur la terre soit comme celui de la colombe qui touche à peine le sol. Comme l’abeille sur la fleur que ton âme ne se repose en cette vie que pour y chercher l’aliment nécessaire.
« Pour une âme qui aime le divin Maître, le monde n’est qu’un passage obscur. »

Il croisa ses mains sur sa poitrine et se tut un instant. Il était si beau, qu’on aurait dit un ange. Je n’osais parler.... Enfin, je me décidai à lui demander si Notre-Seigneur était consolé parmi les âmes religieuses, Lui qui aime tant la virginité....
Saint Jean regarda le ciel, son visage s’illumina et Il répondit :
" Les âmes vierges sont les demeures d’amour où repose l’Agneau Immaculé." Mais parmi ces âmes, il y en a qui font l’admiration des cieux. C’est sur elles que le céleste Époux fixe son Regard très pur et c’est en elles qu’Il dépose le suave Parfum qui émane de son Cœur. »
Alors, étendant son bras droit, Il me bénit et dit :
« Laisse-toi posséder et consumer par Lui. Que toute ta sollicitude et toute ton ardeur soient de Lui procurer gloire et amour, et que la Paix te garde ! »

Dans le chapitre XI : Jours d’épreuves

Le vendredi 27 juillet 1923, saint Jean l’Évangéliste lui apparaît, tandis qu’elle prie devant le tabernacle. Il était tout enveloppé d’une majestueuse beauté - écrit- elle. Dès que je le vis, je renouvelai mes Vœux et il dit :
« Âme bien-aimée du divin Maître, puisque le Seigneur veut se servir de toi pour faire connaître à beaucoup d’âmes sa Miséricorde et son Amour, prépare la voie à sa Venue :
« Que ta volonté soit flexible et entièrement soumise à son divin Vouloir. Que la Flamme de son Cœur te purifie et te consume. Et lorsqu’Il s’abaissera jusqu’à toi, reçois ses Paroles avec respect et amour, car Celui qui te parle est le Même devant Lequel la Cour céleste entonne sans se lasser, le Cantique de la Louange et de l’Amour. »
Puis, joignant ses mains :
« Que le Seigneur te garde et qu’Il inonde ton âme des célestes délices de son Cœur. »
Il a disparu - poursuit-elle - et un instant après, j’ai vu le Cœur de Jésus seul ! ... Sa Plaie s’ouvrit largement, laissant tomber une flamme sur ma poitrine, comme autrefois lorsque Notre- Seigneur venait chaque soir consumer mes misères.... Ce feu me brûle et mon âme a un tel désir de Lui, que tout le reste ne me paraît plus rien.



 
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