Le 30 décembre 1923 ayant reçu, comme l’avait prédit Notre-Seigneur, les directives de sa Mère Générale sur la conduite à tenir après la mort de la confidente du Cœur de Jésus, Mère de Lescure commença par lire à la communauté la lettre qui suit :

"Quand Notre-Seigneur aura rappelé à Lui notre petite Josefa, vous réunirez la communauté et vous lui direz que la sœur que nous avons perdue était une âme très privilégiée, à laquelle Notre-Seigneur a apparu bien des fois, lui dictant des messages de Miséricorde pour le monde et pour notre Société…..Vous ajouterez que tout cela ne sera rendu public qu’après examen préalable de l’autorité ecclésiastique et que j’ai l’intention d’en parler à la Société dans quelque temps... »

C’est dans un profond silence que la communauté écouta sa Supérieure commenter cette Parole de Jésus :

« Je demande 3 choses à mes âmes : REPARATION-AMOUR-CONFIANCE. »

Maintenant, trois années se sont écoulées depuis l’entrée au ciel de Sr Josefa. La Révérende Mère de Loë, supérieure générale, a lu les "petits cahiers". Nous nous souvenons qu’elle avait souhaité connaître cette petite sœur, confidente de Jésus, dont lui parlait la Mère de Lescure, supérieure à Poitiers. Sr Josefa avait donc été choisie pour accompagner celle-ci à Rome pour la retraite des supérieures à la Maison-Mère : c’était en octobre 1923.

Le 20 octobre 1926, Mère de Loë écrivit de Rome :

Ces pages ainsi que celles qui racontent la vie de Soeur Josefa Menendez et qui ne sont pas encore imprimées ont été soigneusement examinées à Rome par le Révérend Père Stefano Ignudi, Consulteur de la Sacrée Congrégation des Rites dans la commission qui s’occupe de la Cause des Saints. Après avoir attesté (selon l’usage) qu’elles ne renferment rien de contraire à la foi, aux bonnes mœurs et au sentiment de l’Eglise, il ajoute : "Les dix-neuf cahiers que j’ai examinés ont tous pour objet des manifestations de Notre-Seigneur à Soeur Josefa Menendez dans lesquelles il l’instruit sur l’humilité, l’obéissance, la vie cachée, la souffrance. Il lui révèle encore le tendre et immense amour que ce même Seigneur porte aux âmes, son désir de les sauver, son ineffable miséricorde pour les pécheurs, la confiance que tous doivent avoir en Lui et la manière dont elle devait s’unir à Lui pour procurer le salut éternel des âmes."
Après avoir donné son avis sur plusieurs passages de la vie de la Sœur, le Révérend Père termine en disant : "Je fais des vœux pour que ces choses soient connues à la gloire de Dieu et pour réconforter tant d’âmes pusillanimes et défiantes, comme aussi pour la glorification de cette sainte religieuse du Sacré-Cœur."

Il est juste que les premières à bénéficier des consolantes instructions du Divin Maître soient les membres de la Société que Sœur Josefa aimait d’un si ardent amour. Nous les mettons donc à la disposition des religieuses du Sacré-Coeur avec la permission de son Eminence le Cardinal Protecteur qui a daigné revoir toutes les épreuves et à en témoigner sa satisfaction.
Son Eminence maintient néanmoins la défense formelle de communiquer cet opuscule, et plus tard la vie de la Soeur, en dehors de nos communautés. [1] Le moment pour cela ne lui semble pas encore venu.Cette recommandation demande de notre part une fidélité absolue qui rendra d’autant plus fructueuse la lecture de ces pages.

Marie de Loë, rscj- Supérieure Générale

Après le décès de M.Sophie Barat en 1865, voici les photos des religieuses qui lui ont succédé. Au centre, vous pouvez reconnaître la Révérende Mère de Loë et à sa droite Mère de Lescure.

Nos Supérieures Générales