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LA PASSION

JE VAIS TE RACONTER ...

La grande histoire d’amour qu’est la Passion va se dévoiler à Josefa d’étape en étape, du Cenacle au Calvaire durant ce Carême de 1923 : redécouvrons LE durant cette semaine Sainte 2024. Toutes les parôles sont extraites d’"UN APPEL A L’AMOUR"

Il n’y faut pas chercher un récit des faits : l’Évangile en reste le dépositaire officiel et autorisé. C’est la profondeur de son Cœur que Jésus entend ouvrir ici. C’est le témoignage d’une confiance qui livre les Secrets d’une douleur qui veut être comprise dans ce qu’elle a de plus intime. Cette révélation s’adresse donc à toutes les âmes qui cherchent à pénétrer dans ce Cœur Sacré, à partager ses Sentiments et à ne rien refuser aux exigences de sa Croix. Josefa sera la première à entrer dans ce chemin à la suite de son Maître. Et tandis qu’Il se découvre à elle dans la solitude de sa petite cellule, elle va continuer à recueillir le Message de l’Amour douloureux qui se manifeste au monde.



"Josefa, Épouse et Victime de mon Cœur, nous allons parler de ma Passion, afin que ton âme s’alimente constamment de ce souvenir, et que mes âmes trouvent où rassasier leur faim et apaiser leur soif." (Notre-Seigneur à Josefa, 22 février 1923.)

LE LAVEMENT DES PIEDS : Miséricorde et Confiance

Aujourd’hui, en ce premier jour de la semaine Sainte, écoutons le récit de Jésus confié à Josefa, et extrait d’ « Un appel à l’Amour » - 22 février 1923

« - Josefa, Épouse et Victime de mon Cœur - dit-Il solennellement. - Nous allons parler de ma Passion, afin que ton âme s’alimente constamment de ce souvenir et que mes âmes trouvent où rassasier leur faim et apaiser leur soif. »



« Et maintenant, Josefa, Je commencerai par te dévoiler les sentiments qui remplissaient mon Cœur quand Je lavai les pieds de mes Apôtres. « Vois comment Je les réunis tous les Douze, sans en exclure aucun. Là, se trouvaient, en effet, Jean, le disciple bien-aimé, et Judas qui devait, Me livrer à mes ennemis … Je les réunis tous, parce que le moment était venu pour mon Église d’apparaître au monde et, pour toutes les brebis, de n’avoir plus qu’un Pasteur … Je voulus aussi montrer aux âmes que, même lorsqu’elles sont chargées des péchés les plus graves, Je ne leur refuse jamais ma Grâce et Je ne les sépare pas de celles que J’aime avec prédilection. Je les garde dans mon Cœur, les unes et les autres, pour donner à chacune les secours nécessaires à son état. ... Mais quelle fut ma Douleur en voyant, représentées par l’infortuné Judas, tant d’âmes, souvent réunies à mes Pieds, lavées dans mon Sang et courant cependant à leur perte éternelle … Je voudrais leur faire comprendre que ce n’est pas parce qu’elles sont en état de péché qu’elles doivent s’éloigner de Moi. Qu’elles ne pensent pas qu’il n’y a plus de remède et que jamais elles ne seront aimées comme elles l’étaient autrefois.... Non, pauvres âmes, tels ne sont pas les sentiments d’un Dieu qui va répandre tout son Sang pour vous … Venez toutes à Moi et ne craignez pas, car Je vous aime !... Je vous purifierai dans mon Sang et vous deviendrez plus blanches que la neige. Vos péchés seront noyés dans l’eau où Moi-même Je vous laverai et rien ne sera capable d’arracher de mon Cœur l’Amour qu’il a pour vous. « Josefa, laisse-toi envahir aujourd’hui par le désir ardent que toutes les âmes, et surtout les pécheurs, viennent se purifier dans les eaux de la pénitence, qu’elles s’abandonnent à des sentiments de confiance et non de crainte, car Je suis un Dieu de Miséricorde toujours prêt à les recevoir dans mon Cœur.... »

Ici s’achève la première dictée de Notre-Seigneur. Josefa a rapidement écrit pendant une vingtaine de minutes. Elle recueille au vol ces paroles brûlantes, Il parle « avec une telle ardeur », dit-elle, qu’Il semble déverser son Cœur.

LA CENE : La déception du Cœur de Jésus : (Le 2 mars 1923)



« Ma tristesse ne fut pas moindre à la vue de ceux qui Me délaissent ou ne croit même pas à ma Présence réelle »

Au Cénacle, au moment du dernier repas, Jésus est abreuvé d’une amertume, même si sa joie est grande de réunir ses Apôtres fidèles, il pense aux autres qui ne croit pas en Lui ou croit en Lui d’une foi tiède, et qui vont dans quelques heures le rejeter. Il s’approche de Josefa et lui dit :

« Ah ! Josefa, laisse-toi pénétrer des sentiments de mon Cœur. « C’est par Amour pour les âmes que Je suis Prisonnier dans l’Eucharistie. Je reste là afin qu’elles puissent venir, en toutes leurs peines, chercher leur consolation près du plus tendre des cœurs, du meilleur des pères et de l’Ami qui ne les abandonne jamais. : L’Eucharistie est l’invention de l’Amour !...

… J’habite avec les pécheurs, afin d’être leur Salut et leur Vie, le Médecin et, en même temps, le Remède de toutes les maladies qu’engendre leur nature corrompue. Mais en échange, ils s’éloignent, M’outragent et Me méprisent.... « Ah ! Pauvres pécheurs ! Ne vous écartez pas de Moi... Nuit et jour, Je vous attends au tabernacle. Je ne vous reprocherai pas vos crimes.... Je ne les jetterai pas à votre face.... Mais Je les laverai dans le Sang de mes Plaies. Ne craignez pas... venez à Moi.... Si vous saviez combien Je vous aime ! ... N’oublie pas que mon Cœur t’aime.... Et toi, M’aimes-tu ? »

GETHSÉMANI (Le 15 mars 1923)



« L’heure est venue où le Fils de Dieu fait homme, Rédempteur du genre humain, va répandre son Sang et donner sa Vie pour le monde... »

Jésus convie Josefa à côté de Lui à Gethsémani, pour que son âme se remplisse des sentiments de tristesse et d’amertume dont il fut inondé durant cette nuit …
« Après avoir prêché aux foules, guéri les malades, rendu la vue aux aveugles, ressuscité les morts... après avoir vécu trois ans au milieu de mes Apôtres pour les former et leur enseigner ma doctrine... Je venais enfin de leur apprendre par mon exemple à s’aimer, à se supporter mutuellement, à exercer la charité les uns envers les autres, en leur lavant les pieds et en Me faisant leur nourriture, c’est alors que Je voulus Me mettre en prière, afin de Me livrer à la Volonté de mon Père. »

… « C’est ainsi que Je M’offris pour accomplir l’OEUVRE de la Rédemption du monde. « Au même instant, Je vis s’appesantir sur Moi tous les tourments de la Passion : les calomnies et les insultes... les fouets et la Couronne d’épines... la soif... la Croix... toutes ces douleurs se pressèrent à mes yeux en même temps que la multitude des offenses, des péchés et des crimes qui se commettraient à travers les siècles.... Non seulement, Je les vis, mais J’en fus revêtu.... Et, sous ce fardeau d’ignominies, Je dus Me présenter à mon Père Très Saint pour implorer Miséricorde. Alors, Je sentis fondre sur Moi la Colère d’un Dieu offensé et irrité, et Je M’offris en caution, Moi, son Fils, pour calmer son courroux et apaiser sa Justice….

« O pécheurs qui Me faites ainsi souffrir ! ... Ce Sang vous donnera-t-Il le Salut et la Vie ?... Ou sera-t-il perdu pour vous ? »

LE CHOIX DE PILATE




Jesus est fait prisonnier, les soldats l’insultent, se moquent de lui, l’outragent. Ils frappent sa tête et son corps. Puis ils l’abandonnent seul dans ce lieu obscur et humide…
Jésus à Josefa, le 20 mars 1923
« Après avoir passé la plus grande partie de la nuit dans la prison humide, obscure et sordide... après avoir subi les outrages et les mauvais traitements des soldats, les insultes et les railleries d’une valetaille curieuse de mon sort... alors que déjà mon Corps était exténué par tant de tourments » …
« À l’aube du jour suivant, Caïphe donna l’ordre de Me conduire à Pilate, afin qu’il prononçât contre Moi la sentence de mort. « Pilate M’interrogea avec sagacité, dans l’espoir de découvrir un véritable motif de condamnation, mais n’en trouvant aucun, il sentit bientôt sa conscience épouvantée de l’injustice qu’il allait commettre … Pilate est le type de ces âmes qui, ballottées entre l’impulsion de la grâce et celle de leurs passions, se laissent dominer par le respect humain et l’amour excessif de soi. Se trouvent-elles en face d’une tentation ou d’une occasion dangereuse ?... Elles s’aveuglent elles-mêmes et raisonnent jusqu’à se persuader peu à peu qu’il n’y a aucun mal, ni aucun péril... qu’elles ont assez de sagesse pour en juger et n’ont besoin d’aucun conseil.... Elles craignent de paraître ridicules aux yeux du monde... elles manquent d’énergie pour se vaincre et passant à côté de la grâce, elles tombent d’une occasion dans une autre et en viennent, comme Pilate, à Me livrer à Hérode.
... Comme Pilate, elle s’aveuglera, elle perdra le courage d’agir avec rectitude et, peu à peu, sinon rapidement, elle aussi Me livrera à Hérode. »

LA MONTEE AU CALVAIRE (26 mars 1923)

Jésus à Josefa :
« Josefa, suis-Moi au chemin du Calvaire, sous le fardeau de la Croix … les bourreaux, insensibles à ma douleur, placèrent sur mes Épaules meurtries, la Croix dure et pesante sur laquelle allait se consommer le Mystère de la Rédemption du monde."


« Anges du ciel ! Contemplez ce Dieu devant qui vous êtes prosternés en adoration constante.... Voyez le Créateur de toutes les merveilles d’ici-bas, monter vers le Calvaire, sous le bois saint et béni qui va recevoir son dernier soupir ! »

« Et vous, âmes qui voulez être mes fidèles imitatrices, contemplez aussi mon Corps brisé par tant de tourments et qui chemine sans force, baigné de sueur et de sang. Il souffre et personne ne compatit à sa douleur ! La multitude M’escorte... les soldats M’entourent comme des loups avides de dévorer leur proie... et nul n’a pitié de Moi ! « Ma fatigue est si grande et la Croix est si lourde, que Je tombe défaillant à mi-chemin.... Voyez alors ces hommes inhumains Me relever brutalement : l’un Me tire par un bras, l’autre par mes vêtements qui sont collés à mes Blessures... celui-ci Me serre à la gorge... celui-là Me saisit par les cheveux... d’autres M’accablent de coups de poings et de pieds.... La Croix retombe sur Moi, M’écrasant sous son poids.... Les pierres du chemin meurtrissent mon Visage.... Le sable et la poussière se mêlent à mon Sang pour obscurcir mes Yeux et se coller à ma Face :
Je suis l’Être le plus méprisable de la terre ! »

« Avancez encore avec Moi.... À quelques pas plus loin, vous rencontrerez ma Très Sainte Mère, le Cœur transpercé de douleur…Pour Moi, Celle que J’aime le plus au monde, c’est ma Mère ! Et, non seulement Je ne peux La consoler, mais l’état pitoyable où Elle Me voit réduit, la transperce d’une douleur semblable à la Mienne… » … « Tous M’ont abandonné !"

« O mon Père, ô Père Céleste ! Je Vous offre cette tristesse et cette solitude de mon Cœur, afin que Vous daigniez accompagner et soutenir les âmes dans leur passage du temps à l’éternité ! »

… Je L’adorai - écrit-elle - puis, je Le suppliai de me donner sa Croix ,
« - Oui, Je vais te la donner et ton cœur sera transpercé de la même tristesse que le Mien. »

Les 7 Paroles de Jésus en Croix



  • « - O mon Père pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font  : Non ! Ils n’ont pas connu Celui qui est leur Vie. Ils ont déchargé sur Lui, toute la fureur de leurs iniquités. Mais Je Vous en supplie, ô mon Père ! Déchargez sur eux, toute la force de votre Miséricorde ! » « - Aujourd’hui, tu seras avec Moi en Paradis car ta foi en la Miséricorde de ton Sauveur a effacé tous tes crimes et c’est elle qui te conduit à la Vie éternelle ! »
  • « - Femme, voilà votre Fils ! « O ma Mère ! Voilà mes frères... gardez-les... aimez-les… Vous n’êtes plus seuls, ô vous pour qui J’ai donné ma Vie ! Vous avez maintenant une Mère à qui vous pouvez recourir en toutes vos nécessités. »
  • Ici, Josefa interrompt son récit : « J’ai vu près de la Croix la Très Sainte Vierge debout et regardant Jésus. Elle était vêtue d’une tunique violette et enveloppée d’un voile de même teinte. Elle a dit d’une voix douloureuse, mais ferme : « - Vois, ma fille, jusqu’où L’a réduit son Amour pour les âmes ! Celui que tu contemples en cet état, si triste et si pitoyable, c’est mon divin Fils : l’Amour Le conduit à la mort ! ... Et c’est l’Amour qui Le presse d’unir tous les hommes, par des liens de frères, en leur donnant à tous sa propre Mère. »
  • « Jésus a continué : « - Mon Dieu ! Pourquoi M’avez-vous abandonné ?! » « ... Oui, l’âme a désormais le droit de dire à son Dieu : « Pourquoi m’avez-vous abandonnée ? », car après la consommation du Mystère de la Rédemption, l’homme est devenu fils de Dieu, frère de Jésus-Christ, héritier de la Vie éternelle. »
  • « - J’ai soif ! « O mon Père ! J’ai soif de votre Gloire et voici que l’Heure est venue ! ... Désormais, en voyant la réalisation de mes Paroles, le monde connaîtra que c’est Vous qui M’avez envoyé et Vous serez glorifié ! « J’ai soif des âmes et, pour apaiser cette soif, J’ai donné jusqu’à la dernière goutte de mon Sang !... C’est pourquoi Je puis dire : « - Tout est consommé.
  • « - Maintenant est achevé le grand Mystère d’Amour dans lequel un Dieu livre à la mort son propre Fils, pour rendre la vie à l’homme. « Je suis venu dans le monde pour faire votre Volonté : ô mon Père, elle est accomplie ! » « - En vos Mains, Je remets mon âme et, à vous, Je livre mon Esprit. « Ainsi, les âmes qui ont accompli ma Volonté pourront-elles dire en vérité : « 

(images crées par IA, la religieuse ne porte pas l’habit de Sr Josefa, ces images sont des illustrations non exhaustives, le texte est extrait du livre d’un Appel à l’Amour, d’après les revelations divines données à Sr Josefa durant le Carême 1923)

Le Christ mon Roi , mon espérance, est ressuscité !



« - Je veux pardonner. Je veux régner. Je veux pardonner aux âmes et aux nations. Je veux régner sur les âmes, sur les nations et sur le monde entier. Je veux répandre ma Paix jusqu’aux extrémités du monde, mais, d’une manière spéciale, sur cette terre bénie, berceau de la Dévotion à mon Cœur. Oui, Je veux être sa Paix, sa Vie, son Roi ! Je suis la Sagesse et le Bonheur, Je suis l’Amour et la Miséricorde, Je suis la Paix, Je régnerai ! ..., Je répandrai un torrent de Miséricorde.
« - Pour régner, Je commencerai par faire Miséricorde, car mon Règne est de Paix et d’Amour : … voilà mon OEUVRE d’Amour ! »
« - J’adresse mon Appel à tous : aux Ames consacrées et à celles du monde, aux justes et aux pécheurs, aux savants et aux ignorants, à ceux qui commandent et à ceux qui obéissent. À tous, Je viens dire : si vous voulez le bonheur, Je le suis. Si vous cherchez la richesse, Je suis la Richesse infinie. Si vous désirez la paix, Je suis la Paix. Je suis la Miséricorde et l’Amour ! Je veux être le Roi ! »
… « - Je viens te consumer et t’embraser, …Voilà tout mon désir... embraser les âmes... embraser le monde.... Hélas ! Les âmes repoussent la Flamme ! Mais Je triompherai, elles seront Miennes et Je serai leur Roi ! Souffre avec Moi, afin que le monde Me connaisse et que les âmes viennent à Moi. La souffrance fera triompher l’Amour ! »

 
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