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Entrée au noviciat


"Les Feuillants":propriété de la Société du Sacré-Coeur depuis 1904
"Les Feuillants":propriété de la Société du Sacré-Coeur depuis 1904

C’est aujourd’hui le jour anniversaire de l’arrivée aux Feuillants, à Poitiers, de Sr Josefa ! Qui aurait pu imaginer qu’allait commencer une grande ’aventure’ avec cette novice arrivant d’Espagne..!

Rappelons les premières semaines vécues dans une paix profonde, celle du don total à Celui qui la guide...

"Dieu me conduit"

avait-elle dit en quittant son pays pour toujours...

Extrait du 1er chapitre de "Un Appel à l’Amour"

Quand elle arriva à Poitiers, nul ne pouvait se douter du grand dessein qui commençait à se réaliser. ...
Sous le voile qui enveloppe sa courte existence religieuse, une autre aurore ne tarde pas à se lever, celle des grâces de choix dont il plaît au Cœur de Jésus de la faire dépositaire. Jour par jour, les desseins de l’Amour vont s’imprimer sur la trame de cette vie, sans que rien au-dehors ne trahisse jamais le secret dont Dieu lui-même se fait le gardien.....
Jésus voulut son instrument petit à ses propres yeux comme aux yeux de tous. « Ce n’est pas pour ce que tu es que Je t’ai choisie - ne cessera-t-Il de lui dire - mais pour ce que tu n’es pas. J’ai trouvé ainsi où placer ma Puissance et mon Amour. ».......

Josefa qui abordait au port de la vie religieuse avec une telle espérance, allait bientôt connaître les vents et les tempêtes autrement périlleux que ceux qui l’avaient jusqu’alors ballottée au grand large.
« Quinze jours de paix délicieuse - note-t-elle - suivirent mon entrée au Postulat... »
Elle fit vite connaissance avec ses Mères, ses Sœurs, la maison, le jardin. On se souvient encore aux Feuillants de l’arrivée de la petite espagnole aux yeux noirs, qui ne savait guère comment exprimer sa joie et sa reconnaissance. Simple et complaisante, elle trouva sans tarder le moyen de se fondre dans sa nouvelle famille. La Mère Assistante et plusieurs Sœurs anciennes, que de longues années passées en Espagne avaient familiarisées avec sa langue, donnèrent à la nouvelle venue la joie d’entendre et de parler encore son cher castillan. Quelques jours suffirent à la reposer des émotions du départ et la postulante fut donnée comme aide à la sœur cuisinière. C’était un travail inaccoutumé pour Josefa. Elle s’y mit de tout son cœur et le bonheur rayonnant de sa physionomie disait assez que peu lui importait la forme du don, pourvu qu’elle fût à Celui qui seul avait tout son amour. Il semblait que rien ne dût troubler ce bonheur. Cependant, l’ennemi de tout bien, pressentant ce que serait cette enfant, cachait dans l’ombre ses premières embûches. L’heure était déjà proche où Dieu allait lui permettre d’entrer en scène. Josefa s’enfonçant dans la nuit......



A l’occasion de ce 97ème anniversaire de l’arrivée de Sr Josefa dans la Société du Sacré-Coeur- choix du Seigneur !- je vous retranscris quelques notes envoyées de Rome aux Communautés dès 1926 par la Supérieure Générale, Marie de Loë.
Rappelons que celle-ci fut mise au courant dès le début par la Supérieure Mère de Lescure qui trouvait en elle tout le soutien, l’écoute et la confiance dans le discernement difficile qui fut le sien.
Très vite après le décès de Sr Josefa, ses cahiers sont transmis à la ’Sacrée Congrégation des Rites’.
Voici ce qui nous intéresse dans l’appréciation reçue :

Ces pages ainsi que celles qui racontent la vie de Soeur Josefa Menendez et qui ne sont pas encore imprimées ont été soigneusement examiées à Rome par le Révérend Père Stefano Ignudi, Consulteur de la Sacrée Congrégation des Rites dans la Commission qui s’occupe de la Cause des Saints. Après avoir attesté (selon l’usage) qu’elles ne renferment rien de contraire à la foi, aux bonnes moeurs et au sentiment de l’Eglise, il ajoute :
"Les dix-neuf cahiers que j’ai examinés ont tous pour objet des manifestations de Notre Seigneur à Soeur Josefa Menendez dans lesquelles il l’instruit sur l’humilité, l’obéissance, la vie cachée, la souffrance, il lui révèle encore le tendre et immense amour que ce même Seigneur porte aux âmes, son désir de les sauver, son ineffable miséricorde pour les pécheurs, la confiance que tous doivent avoir en Lui et la manière dont elle (Josefa) devait s’unir à Lui pour procurer le salut éternel des âmes."
Après avoir donné son avis sur plusieurs passages de la vie de la Soeur, le Révérend Père termine en disant : "Je fais des voeux pour que ces choses soient connues à la gloire de Dieu et pour réconforter tant d’âmes pusillanimes et défiantes, comme aussi pour la glorification de cette sainte religieuse du Sacré-Coeur"
Il est juste que les premières à bénéficier des consolantes instructions du Divin Maître soient les membres de la Société que Sr Josefa aimait d’un si ardent amour.....
( Suivent quelques recommandations de prudence car le moment n’est pas encore venu de publier ...)
Marie de Loë- Supérieure générale

 
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